Le 25 mai 2012, une femme de 38 ans, assistante maternelle, est adressée par son médecin traitant à un chirurgien pour obésité morbide (131 Kg pour 1,61 m soit un IMC à 50,5). La lettre d'accompagnement précise que, depuis l'enfance, cette patiente présente un surpoids qui s'est aggravé vers l'âge de 13 ans, puis après chacune de ses trois grossesses. Elle est issue d'une famille d'obèses et a tenté de nombreux régimes, notamment sous la surveillance de diététiciennes et de nutritionnistes.
Schéma 1 : By-pass gastrique - Fiche technique d'après la HAS (référence 1)
Saisine de la Commission de Conciliation et d'Indemnisation (CCI), en novembre 2013, par le mari de la patiente pour obtenir l’indemnisation du préjudice qu’il a subi
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L’expert, professeur des universités, chef de service de chirurgie viscérale, considérait que : "(...) Le décès de la patiente était la conséquence d'une complication très rare mais bien connue des chirurgiens spécialisés. Il s'agit, au départ, d'un obstacle mécanique siégeant sur l'anse bilio-pancréatique. Cet obstacle peut se constituer secondairement à partir d'une hernie interne. Il peut aussi exister dès la sortie du bloc opératoire du fait d'un vice de montage de l'anastomose jéjuno-iléale ou plus souvent d'une plicature de l'anse bilio-pancréatique, juste en amont de l'anastomose, survenue par exemple lors de la fermeture de la brèche mésentérique. (voir schéma 2)
Schéma 2 :By-pass gastrique - Cas de la patiente (obstacle au niveau de X )
Les sécrétions biliaires et pancréatiques qui ne peuvent plus s'écouler, s'accumulent dans l'anse bilio-pancréatique qui se distend ainsi que le duodénum, puis l'estomac exclu. Lorsque la distension est trop importante, la paroi digestive, fragilisée par la distension, se perfore entraînant une péritonite. Le plus souvent, la perforation siège sur l'estomac exclu ou le duodénum.
Chez la patiente, bien que le rapport d'autopsie communiqué, ne décrive pas les lésions observées, ces conclusions sont en tous points conformes, au schéma précédent.
Le transit œsogastrojéjunal de contrôle, réalisé le lendemain de l'intervention, montre des signes indirects de distension du duodénum et de l'estomac exclu.
L'évolution postopératoire est tout à fait caractéristique avec une première phase de distension progressive de l'anse biliopancréatique et de l'estomac exclu (les nausées, le hoquet à l'alimentation et les dorsalgies traduisent l'irritation phrénique par la distension de l'estomac exclu), suivie d'une perforation brutale de l'estomac avec péritonite dans la nuit du 22 au 23 septembre.
Le décès est la conséquence d'un choc septique lié à la péritonite (...)"
Sur l'indication opératoire et l'information préopératoire, l'expert estimait qu' : "(...) Elles étaient conformes aux règles de bonne pratique et aux recommandations de la HAS (...)"
Sur le déroulement de l'intervention, l'expert rappelait que : "(...) La complication survenue était liée à un obstacle mécanique au niveau de l'anastomose jéjuno-iléale, très probablement sous la forme d'une plicature créée par la fermeture de la brèche mésentérique qui est un geste techniquement difficile en raison de l'importance de la graisse viscérale chez le grand obèse. Cette plicature est un incident qui peut survenir même entre les mains d'un opérateur averti et qui peut passer inaperçue lors de la vérification du montage. Dans ce contexte, il ne paraît pas pertinent de retenir une maladresse (...)"
Sur la prise en charge de la complication, l'expert soulignait que : "(...) Les suites opératoires de la chirurgie bariatrique sont habituellement très simples, comme après les autres interventions de chirurgie laparoscopique. Chez la patiente, les suites opératoires n'ont pas eu la simplicité attendue...Or, il est bien connu que, même si elles sont rares, la chirurgie bariatrique expose à des complications potentiellement graves qui peuvent se manifester de façon très atypique. Il est, donc, recommandé de réaliser rapidement un scanner lorsque les suites opératoires n'ont pas la simplicité attendue. En l'espèce, laisser partir la patiente sans avoir cherché à expliquer la symptomatologie inhabituelle, n'était pas conforme aux règles de bonne pratique. Le scanner aurait montré une dilatation de l'anse biliopancréatique et de l'estomac exclu et conduit à une réintervention avant le stade de la péritonite avec de grandes chances d'éviter le décès (...)"
Sur la prise en charge ultérieure, l'expert s'étonnait que : " (...) Malgré les consignes qui lui avaient été données, la patiente n'ait pas contacté le chirurgien ou pris l'initiative de retourner à la clinique. Le 22 septembre, la patiente et son mari ont consulté leur médecin traitant. Si ce dernier ne pouvait faire le diagnostic de cette complication très rare, il aurait dû conseiller à la patiente de retourner à la clinique dans la mesure, où il n'avait pas d'explication aux symptômes présentés (...)"
Au total, l'expert proposait les conclusions suivantes : "(...) Le décès de la patiente était
Pour la CCI,"(...) Les complications dont avait été victime la patiente ont été prises en charge, de façon inadaptée par le chirurgien qui n'a pas demandé de scanner avant de laisser sortir la patiente, ce qui aurait permis d'éviter le décès.
La réparation des préjudices incombe au chirurgien (...)"
Bonjour je déconseille de faire le bypass c est une opération trés dangereuse et au protocol trés lourd et trés contraignant.des douleurs post |-opératoires je sais de quoi je parle pour avoir vue ma soeur souffrir trés recemment et qui est décédée aprés plusieurs erreurs commises .Aprés é passages aux urgences suite à de graves hemorragies et un arrét cardiaque de 25 mn elle est décédée .
Quelle le mieux pour moi que je pèse 90 pour 163 de long avec apnée de sommeil et diabète type 2 cholestérol et hypertension c est quoi le mieux pour moi le paumassent gastronomique ou bien sleeve gastronomique