Découvrez chaque mois de nouveaux articles sur l'actualité liée à la qualité et à la sécurité des soins, par spécialité : médecin, chirugien, chirurgien-dentiste, sage-femme...
L’agence nationale américaine pour la qualité des soins (AHRQ) vient de publier les résultats de son 3e plan d’amélioration de la sécurité du patient initié en 2021 (Making Healthcare Safer). Le plan a permis de récupérer des données fiables sur la réalité des bonnes pratiques de sécurité, les facteurs contextuels favorisant ou freinant leur adoption, sans oublier les conséquences parfois inattendues de leur déploiement.
Les autorités de santé sont mises au défi réglementaire par les changements rapides et de grande ampleur qu’elles doivent gérer : changements sociologiques (manque de professionnels et patients toujours plus nombreux, plus âgés et plus complexes), sauts technologiques majeurs (génomique, IA, marqueurs biologiques…) sont autant de nouveaux contextes, avec une augmentation incroyable du volume de connaissances et pratiques à mettre en jeu et à actualiser. Beaucoup de ces changements devraient contribuer à une amélioration des soins, mais les nouveaux risques sont dans l’immédiat multipliés par ces nouveaux contextes, et nécessitent à l’évidence de nouvelles approches de réglementation.
Cela fait déjà 22 ans que le concept de "never events" (NE), les "événements indésirables qu’on ne devrait jamais voir", a été introduit à grand bruit, comme un défi absolument prioritaire pour la sécurité du patient. Avec le recul, son succès reste pourtant très modeste.
Une récente revue de littérature (Langford, 2024) fait le point sur les recommandations pharmaceutiques pour une déprescription des médicaments, dans un monde où la sur prescription est plutôt la règle, particulièrement en gériatrie (Charles 2022).
Le titre est provocateur. Il est susceptible de choquer le monde vétérinaire. C’est voulu.
En effet, on aime beaucoup parler de la compétence, des compétences… mais on n’en parle jamais frontalement de façon négative. Pourtant, il n’y a strictement aucune raison solide de ne pas vouloir regarder en face l’incompétence professionnelle.
Les questions de bien-être au travail et de Qualité de Vie au Travail (QVT) deviennent prépondérantes dans toute l’industrie, particulièrement depuis le Covid. Le National Health Service (NHS) en Angleterre emploie environ 1,4 million de personnes et constitue à ce titre un référentiel important sur ces questions.
Le Département Fédéral Canadien, en charge de la formation des médecins (CanMEDS), vient de jeter un pavé dans la mare en introduisant de nouvelles orientations dans la formation des médecins. Cette révision de fond devra être prise en compte et effective dans les programmes avant 2026.
Les briefings-débriefings sont maintenant considérés comme une bonne pratique reconnue par toutes les instances. Ces activités servent tout à la fois à la construction de l’équipe, à la sécurité du patient, et à l’efficacité globale du service. Une série d’articles et d’éditoriaux récents publiés dans le BMJ Quality and Safety (Paxino, 2023, Phillips, 2023, 2024) appelle à plus de standardisation dans les pratiques pour gagner de l’acceptabilité.
Où en est-on, 25 ans après la publication du rapport historique de l’Académie de médecine américaine, "To err is human", connu comme le déclencheur du mouvement mondial en faveur de la sécurité du patient ? Un article, publié dans le Journal of Patient Safety and Risk Management sous la co-signature d’une brochette d’experts de la sécurité du patient, tente de faire le point des "trous" récurrents de cette approche de sécurité (Wu et al 2003).
Afin de développer la sensibilité à la gestion des risques et à une identification pédagogique et déculpabilisante des erreurs, quel meilleur moyen que d’utiliser un support ludique et sans risque pour le professionnel et bien sûr pour l’animal ?
L’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (AFVAC) a proposé, lors de son congrès de 2023 qui s’est tenu à Lille, en marge des conférences et de l’exposition commerciale, une animation nouvelle appelée "La clinique des erreurs". Sa conception et sa réalisation ont été le produit d’un partenariat avec l’association "La Prévention Médicale".