Retrouvez tous les retours d'expérience : description, méthodologie, analyse et commentaires d'accidents médicaux.
Les médicaments identifiés à risques dans un service de soins doivent bénéficier d’une attention toute particulière tant lors de la prescription que lors de leur administration. Tolérer les modes dégradés place le patient dans une zone de vulnérabilité pouvant générer des accidents graves. Dans cet exemple, les barrières d’atténuation permettent de préserver le pronostic vital du patient in extremis.
Les process mis en place au bloc opératoire permettent des prises en charge sécurisées pour les patients. Il convient néanmoins de rester vigilant chaque fois qu’une action d’amélioration est mise en œuvre : information et/ou formation sont nécessaires pour s’approprier les bonnes pratiques. Illustration avec le cas d’un jeune patient présentant des brûlures dans les suites de l’exérèse d’une fistule sacrococcygienne.
L'administration d'un médicament, par quelque voie que ce soit, doit répondre à la règle des 5 B : la Bonne dose du Bon médicament, au Bon patient, au Bon moment, par la Bonne voie d'administration. L'erreur médicamenteuse est la 3e cause d'événements indésirables graves liés aux soins en France, et la moitié est jugée évitable. Le contrôle de cohérence au lit du patient (identité - prescription - produit à administrer) constitue la dernière barrière de sécurité.
Les résidents ou patients à risques de fugue doivent être identifiés pour anticiper tout passage à l’acte. Mais cette identification n’est pas toujours aisée… Il convient de réfléchir en équipe pour déterminer quelles barrières de prévention choisir et déployer pour éviter des événements indésirables graves qui ont des impacts lourds pour les familles mais également pour les soignants.
La surveillance du nouveau-né en maternité doit être rapprochée durant les premiers jours afin de s’assurer de sa bonne adaptation à la vie extra-utérine : les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, température, éventuellement saturation en oxygène) doivent être vérifiés chez tous les enfants au moins à la naissance, puis régulièrement en fonction du contexte. Chez les nouveau-nés présentant un contexte particulier (par exemple risque d’infection néonatale, ictère, contexte de diabète gestationnel chez la mère, détresse respiratoire) ou présentant un examen clinique inhabituel, la surveillance doit être renforcée et complétée par d’autres paramètres d’évaluation : la surveillance de l’hypoglycémie est alors primordiale.
La maîtrise paramédicale des prises en charge postopératoires et la bonne connaissance des complications en lien avec chaque acte chirurgical doit permettre de proposer un niveau optimal de sécurité aux opérés.
L’expérience professionnelle participe à la montée en compétences, mais n’est pas toujours suffisante pour acquérir de nouvelles aptitudes. La formation y participe ainsi que la production de procédures comme aides cognitives.
L’identitovigilance est une étape indispensable pour sécuriser tout parcours de soins. Elle commence dès la constitution du dossier administratif du patient et se poursuit tout au long de sa prise en charge.
Des barrières de sécurité doivent être mises en œuvre, quel que soit le secteur d’activité, afin de garantir le bon soin au bon patient.
Le bloc opératoire est un secteur médico-technique possédant un nombre important d’équipements biomédicaux. Leur utilisation doit être maîtrisée pour éviter tout événement indésirable. La formation lors de leur mise en œuvre et le rappel régulier des bonnes pratiques doivent permettre d’éviter des modes dégradés porteurs de risques pour les patients.
Tous les soins invasifs sont porteurs de risques. Les connaître permet de les prendre en compte et ainsi de construire des plans de soins incluant des actions de prévention. Cette démarche, basique et simple, évite des complications avec des conséquences importantes pour les patients.
Les oublis de soins sont rares, évitables et surtout souvent liés à des problématiques organisationnelles. Intégrer les facteurs humains dans les démarches de prévention des risques doit permettre d’améliorer la sécurité des soins et, de manière induite, d'augmenter la performance des systèmes de santé.