Retrouvez tous les retours d'expérience : description, méthodologie, analyse et commentaires d'accidents médicaux.
La surveillance du nouveau-né en maternité doit être rapprochée durant les premiers jours afin de s’assurer de sa bonne adaptation à la vie extra-utérine : les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, température, éventuellement saturation en oxygène) doivent être vérifiés chez tous les enfants au moins à la naissance, puis régulièrement en fonction du contexte. Chez les nouveau-nés présentant un contexte particulier (par exemple risque d’infection néonatale, ictère, contexte de diabète gestationnel chez la mère, détresse respiratoire) ou présentant un examen clinique inhabituel, la surveillance doit être renforcée et complétée par d’autres paramètres d’évaluation : la surveillance de l’hypoglycémie est alors primordiale.
La maîtrise paramédicale des prises en charge postopératoires et la bonne connaissance des complications en lien avec chaque acte chirurgical doit permettre de proposer un niveau optimal de sécurité aux opérés.
L’expérience professionnelle participe à la montée en compétences, mais n’est pas toujours suffisante pour acquérir de nouvelles aptitudes. La formation y participe ainsi que la production de procédures comme aides cognitives.
L’identitovigilance est une étape indispensable pour sécuriser tout parcours de soins. Elle commence dès la constitution du dossier administratif du patient et se poursuit tout au long de sa prise en charge.
Des barrières de sécurité doivent être mises en œuvre, quel que soit le secteur d’activité, afin de garantir le bon soin au bon patient.
Le bloc opératoire est un secteur médico-technique possédant un nombre important d’équipements biomédicaux. Leur utilisation doit être maîtrisée pour éviter tout événement indésirable. La formation lors de leur mise en œuvre et le rappel régulier des bonnes pratiques doivent permettre d’éviter des modes dégradés porteurs de risques pour les patients.
Tous les soins invasifs sont porteurs de risques. Les connaître permet de les prendre en compte et ainsi de construire des plans de soins incluant des actions de prévention. Cette démarche, basique et simple, évite des complications avec des conséquences importantes pour les patients.
Les oublis de soins sont rares, évitables et surtout souvent liés à des problématiques organisationnelles. Intégrer les facteurs humains dans les démarches de prévention des risques doit permettre d’améliorer la sécurité des soins et, de manière induite, d'augmenter la performance des systèmes de santé.
En cas de contre-indications médicales, de volonté de la patiente ou lorsque le médecin n'est pas disponible, le gaz protoxyde d'azote (N2O) est largement utilisé en maternité en lieu et place de la péridurale. Mais attention aux confusions entre les différents gaz médicaux ! Le personnel remplaçant doit être formé à leur utilisation, et des détrompeurs doivent être mis en place à chaque fois que cela est possible.
La rétention urinaire du post-partum, dont l’incidence varie de 0,45 % à 0,9 % selon les études, se caractérise par l’incapacité à vider complètement la vessie 6 heures après un accouchement (voie basse ou césarienne), avec un volume vésical supérieur à 400 ml. Une surveillance rapprochée est primordiale afin d'éviter les claquages de vessie, aux conséquences physiques et psychologiques importantes.
Tout professionnel de santé à l’origine d’une erreur peut générer un événement indésirable grave (EIG). Même les erreurs considérées comme administratives peuvent compromettre la sécurité d’une prise en charge. La recherche des facteurs ayant contribué à générer un EIG doit être réalisée pour être partagée avec tous les acteurs de soins pour éviter toute répétition…
Malgré les recommandations de bonnes pratiques édictées par la Haute Autorité de Santé et les sociétés savantes, la survenue d’un événement indésirable grave (EIG) est toujours plausible. La concertation pluridisciplinaire peut permettre des prises de décisions dans le cadre d’une démarche de prévention des risques a priori permettant un niveau de sécurité patient optimal.