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L’identitovigilance est une étape indispensable pour sécuriser tout parcours de soins. Elle commence dès la constitution du dossier administratif du patient et se poursuit tout au long de sa prise en charge.
Des barrières de sécurité doivent être mises en œuvre, quel que soit le secteur d’activité, afin de garantir le bon soin au bon patient.
Le bloc opératoire est un secteur médico-technique possédant un nombre important d’équipements biomédicaux. Leur utilisation doit être maîtrisée pour éviter tout événement indésirable. La formation lors de leur mise en œuvre et le rappel régulier des bonnes pratiques doivent permettre d’éviter des modes dégradés porteurs de risques pour les patients.
Tous les soins invasifs sont porteurs de risques. Les connaître permet de les prendre en compte et ainsi de construire des plans de soins incluant des actions de prévention. Cette démarche, basique et simple, évite des complications avec des conséquences importantes pour les patients.
Les oublis de soins sont rares, évitables et surtout souvent liés à des problématiques organisationnelles. Intégrer les facteurs humains dans les démarches de prévention des risques doit permettre d’améliorer la sécurité des soins et, de manière induite, d'augmenter la performance des systèmes de santé.
En cas de contre-indications médicales, de volonté de la patiente ou lorsque le médecin n'est pas disponible, le gaz protoxyde d'azote (N2O) est largement utilisé en maternité en lieu et place de la péridurale. Mais attention aux confusions entre les différents gaz médicaux ! Le personnel remplaçant doit être formé à leur utilisation, et des détrompeurs doivent être mis en place à chaque fois que cela est possible.
La rétention urinaire du post-partum, dont l’incidence varie de 0,45 % à 0,9 % selon les études, se caractérise par l’incapacité à vider complètement la vessie 6 heures après un accouchement (voie basse ou césarienne), avec un volume vésical supérieur à 400 ml. Une surveillance rapprochée est primordiale afin d'éviter les claquages de vessie, aux conséquences physiques et psychologiques importantes.
Tout professionnel de santé à l’origine d’une erreur peut générer un événement indésirable grave (EIG). Même les erreurs considérées comme administratives peuvent compromettre la sécurité d’une prise en charge. La recherche des facteurs ayant contribué à générer un EIG doit être réalisée pour être partagée avec tous les acteurs de soins pour éviter toute répétition…
Malgré les recommandations de bonnes pratiques édictées par la Haute Autorité de Santé et les sociétés savantes, la survenue d’un événement indésirable grave (EIG) est toujours plausible. La concertation pluridisciplinaire peut permettre des prises de décisions dans le cadre d’une démarche de prévention des risques a priori permettant un niveau de sécurité patient optimal.
Le bloc opératoire est réputé pour être un système complexe. La coordination se doit d’être efficace entre les professionnels de santé pour éviter tout événement indésirable. Cette coordination commence dès le début du process chirurgical, à savoir la consultation auprès du chirurgien. La qualité du recueil des informations liées au patient demande de la rigueur et des canaux de communication fiabilisés pour proposer une prise en charge sécure.
Les grossesses tardives, après 40 ans, méritent une attention particulière afin de prévenir toute complication obstétricale ou pédiatrique. De nombreuses études montrent une augmentation du taux de diabète gestationnel, d'hypertension artérielle gravidique ou de prééclampsie. De même, la grossesse prolongée (après 41 SA) s'accompagne, dans la littérature, d'un risque accru de mortalité périnatale (0,7 à 5,8/1000) du fait des acidoses néonatales et des anoxies fœtales per partum. Lorsque ces deux éléments sont combinés, la surveillance doit être renforcée.