Retrouvez tous les cas cliniques des médecins par spécialité : psychiatrie, pédiatrie, neurologie, gynécologie, ophtalmologie, dermatologie, gériatrie...
Devant tout syndrome abdominal aigu évoquant une occlusion intestinale, notamment en cas de nausées et/ou vomissements spontanés ou provoqués, il convient de poser, en priorité, une sonde nasogastrique. Cela permet d’éviter toute inhalation bronchique et de s’assurer de son bon positionnement à l’aide d’un cliché thoracique.
Une bonne maîtrise des pratiques d’anesthésie générale en médecine vétérinaire est requise, en particulier quant à la pertinence de l’indication et la surveillance. Si elle est enseignée désormais de manière adaptée en formation initiale, elle doit faire l’objet d’une remise à niveau régulière pour tout professionnel. En cas de non maîtrise, il faut savoir déléguer à plus expérimenté que soi.
Malgré son expérience, un vétérinaire peut faire de mauvais choix et engager sa responsabilité en raison de sa fatigue et de son niveau élevé de stress. Maîtriser sa propre hygiène de vie (sommeil, stress) est donc un facteur de qualité et sécurité des soins dispensés. Illustration avec un mauvais choix d’une laparotomie étroite sur une chienne, peu propice à la sécurité des gestes opératoires.
Instituer une procédure de validation de lecture systématique des examens de laboratoire, et plus généralement des examens complémentaires, participe à réduire notablement les retards et erreurs diagnostiques. Cela permet ainsi une prise en charge précoce et pertinente, en réduisant de ce fait les pertes de chances pour les patients.
Pour sécuriser le comptage des compresses et textiles, il faut effectuer un comptage initial précis avant l’intervention et un comptage final obligatoire avant la fermeture de la plaie. Deux membres de l’équipe (chirurgien-infirmier) doivent réaliser une double vérification pour assurer la correspondance des chiffres. Toutes les étapes sont documentées dans le dossier du patient pour une traçabilité complète.
Il ne suffit pas pour le médecin d’informer son patient, encore faut-il le convaincre du bien-fondé de son avis dès lors que le refus du patient l’expose à un risque grave et immédiat. Il s’agit là de la face "cachée" du devoir d’information bien qu’en définitive, et conformément à la loi du 4 mars 2002, c’est la décision du patient qui doit être respectée…
Il est important pour un généraliste de savoir référer à temps quand sa propre compétence et/ou son expérience lui apparaît insuffisante, y compris quand son client éleveur insiste pour qu’il pratique l’acte.
Chez un migraineux connu, il est recommandé de pratiquer un scanner ou une IRM cérébrale devant une céphalée d’apparition brutale (céphalée dite "en coup de tonnerre") , une céphalée récente se différenciant de la céphalée habituelle, une anomalie à l’examen clinique et a fortiori l’apparition brutale de troubles visuels.
L’inventaire régulier des instruments aux diverses étapes de l’intervention, et notamment avant les sutures, est la solution théorique préventive. C’est une démarche généralement spontanée et plus ou moins consciente. Elle peut cependant se trouver altérée par de nombreux facteurs humains dans les conditions de la pratique sur le terrain. Elle nécessite donc un effort particulier afin de la rendre systématique dans l’intérêt du praticien et de l’animal pris en charge.
Il est difficile de faire admettre à un propriétaire d’animal qu’il n’existe pas de lien de causalité entre une intervention chirurgicale de convenance et l’apparition, dans les suites, d’une pathologie tumorale. Instaurer une relation de confiance avec le propriétaire s’avère d’autant plus important.