Quel est le rôle du malade dans sa sécurité au cours du parcours de soins ? Comment peut-il détecter, signaler des erreurs et participer à sa sécurité ? Comment s'effectue le partenariat patient-soignant ?
Le patient a longtemps été considéré comme une personne passive dans son traitement. Le médecin était le sachant et le patient se trouvait donc dans une position asymétrique liée, d’une part, à la fragilité induite par sa maladie et, d’autre part, à son ignorance présumée.Depuis quelques années, en particulier depuis la rédaction de la "charte de la personne hospitalisée"1, le patient dispose de droits, dont celui d’être informé et de participer à la réflexion bénéfice-risque concernant ses soins.
Des auteurs ont conduit une analyse combinant les signalements EIG par les patients, les signalements EIG repérés par des Global trigger tools et tracés dans les dossiers dans des hôpitaux centraux et privés.
La communauté médicale et de gestion des risques n’imagine plus pouvoir progresser sans une participation beaucoup plus active des patients. Cependant, les difficultés ne manquent pas.
Une revue de question vient d’être publiée sur ce que les patients considèrent être un événement indésirable associé au soin (EIAS) en médecine de ville (Lang et al).