Retrouvez tous les cas cliniques chirurgicaux.
Le pronostic des plaies urétérales dépend essentiellement du délai de leur prise en charge mais aussi de leur type, de leur localisation et de leur taille. Lorsqu’elle est méconnue, une telle lésion peut déboucher sur des complications graves, voire le décès. Illustration avec ce cas clinique.
La prise en charge périopératoire des traitements anticoagulants (interruption, relais...) doit faire l’objet d’un suivi rigoureux par un praticien référent habilité. Un protocole, rédigé en cohérence avec les recommandations de la HAS et/ou des sociétés savantes des différentes disciplines, constitue un élément majeur de gestion du risque, en particulier dans un contexte d’effectif médical contraint.
Un choc traumatique avec hématome important chez un patient sous AVK doit immédiatement faire l’objet d’un dosage de l’INR afin de décider des modalités d’arrêt des AVK et de leur relai. Cela peut ainsi permettre le traitement précoce de l’hématome, de son extension et de la possible anémie induite. Cela est d’autant plus important que le sujet est âgé et doté d’une grande fragilité vasculaire.
Une chirurgie est réalisée suite à une poussée de sigmoïdite diverticulaire sans signe de gravité chez un homme de 45 ans. Une fistule anastomotique suspectée en postopératoire, (J5) et confirmée par scanner (J7) n’est pas prise en compte jusqu’au transfert pour choc septique dans un autre établissement hospitalier pour une intervention en urgence (J12).
Retard diagnostique dans la détection des complications au cours du postopératoire immédiat, communication et coordination d’équipe déficientes.
En cas d’intervention sur un foyer infectieux, il est nécessaire de maintenir une antibiothérapie efficace en pré, per et postopératoire. Tout choc septique doit être traité suivant les recommandations récentes, comme le démontre ce cas clinique dans lequel la patiente a survécu au prix d’amputations des extrémités.
L'analyse de ce cas clinique met en évidence un défaut de surveillance chez une patiente aux antécédents particuliers, hospitalisée pour une pose de prothèse de hanche. Une lésion du nerf sciatique, connue comme une complication postopératoire courante, aurait pu être réversible si elle avait été traitée à temps.
La chirurgie est un acte d’équipe, mobilisant au-delà du bloc pour le suivi post-opératoire de l’opéré. Les coordinations entre professionnels, médecins du patient, médecins de garde, équipe soignante d’étage, prennent alors tout leur sens, et représentent souvent le point faible le plus préjudiciable au patient…
Le 15 janvier 2014, une femme de 59 ans, secrétaire dans une agence d’assurance, consulte un chirurgien orthopédiste pour des douleurs persistantes du genou droit.
La non prise en compte des antécédents médicaux familiaux et personnels de cette patiente conduira à une phlébite post arthroscopie.
Syndrome toxi-infectieux grave au décours d’une cure de prolapsus avec pose d'une prothèse non résorbable par voie vaginale : retard de diagnostic entraînant le décès de la patiente...