Retrouvez tous les cas cliniques relatifs à la profession vétérinaire.
Une bonne maîtrise des pratiques d’anesthésie générale en médecine vétérinaire est requise, en particulier quant à la pertinence de l’indication et la surveillance. Si elle est enseignée désormais de manière adaptée en formation initiale, elle doit faire l’objet d’une remise à niveau régulière pour tout professionnel. En cas de non maîtrise, il faut savoir déléguer à plus expérimenté que soi.
Malgré son expérience, un vétérinaire peut faire de mauvais choix et engager sa responsabilité en raison de sa fatigue et de son niveau élevé de stress. Maîtriser sa propre hygiène de vie (sommeil, stress) est donc un facteur de qualité et sécurité des soins dispensés. Illustration avec un mauvais choix d’une laparotomie étroite sur une chienne, peu propice à la sécurité des gestes opératoires.
Il est important pour un généraliste de savoir référer à temps quand sa propre compétence et/ou son expérience lui apparaît insuffisante, y compris quand son client éleveur insiste pour qu’il pratique l’acte.
L’inventaire régulier des instruments aux diverses étapes de l’intervention, et notamment avant les sutures, est la solution théorique préventive. C’est une démarche généralement spontanée et plus ou moins consciente. Elle peut cependant se trouver altérée par de nombreux facteurs humains dans les conditions de la pratique sur le terrain. Elle nécessite donc un effort particulier afin de la rendre systématique dans l’intérêt du praticien et de l’animal pris en charge.
Il est difficile de faire admettre à un propriétaire d’animal qu’il n’existe pas de lien de causalité entre une intervention chirurgicale de convenance et l’apparition, dans les suites, d’une pathologie tumorale. Instaurer une relation de confiance avec le propriétaire s’avère d’autant plus important.
La traçabilité des rapports de consultation et leur accès immédiat, si possible dématérialisé, sans délai à tous les membres d’une équipe dans une clinique de groupe est indispensable à la continuité des soins et à la sécurité des prises en charge.
Un chat mâle multiplie les consultations vétérinaires après une soudaine baisse de forme. Malgré des signes peu clairs et des examens variés, le diagnostic de lymphome malin met fin à un parcours médical complexe, illustrant les défis des diagnostics vétérinaires.
Associer le maître de l’animal aux soins en cabinet ou clinique vétérinaire peut permettre une prise en charge plus sereine et plus sécure. En particulier s’il s’agit d’un animal nerveux, agressif ou douloureux.
Pratiquer une intervention sans réelle compétence expose à des risques majeurs : cliniques pour l’animal, financiers pour le propriétaire de l’animal et contentieux pour le vétérinaire. La formation est aujourd’hui partout accessible. Elle ne s’improvise pas.
Malgré leur caractère usuel, les interventions dites "de routine" ne dispensent pas d’une prise en charge rigoureuse et d’une évaluation du risque potentiel lié à des caractéristiques de race. Elles représentent une cause majeure de mise en jeu de la responsabilité professionnelle des praticiens.