Toutes les actualités de la spécialité Sage-femme
Toute agression sexuelle doit être considérée comme une urgence médicale et psychologique. Dans le cas des agressions récentes, c’est-à-dire de moins de huit jours, il s’agit d’une urgence médico-légale. Que ce soit pour les preuves biologiques ou physiques, un examen dans les 72 heures suivant l’agression s’avère fondamental.
L’infection à cytomégalovirus (CMV) est la plus fréquente des infections virales du nouveau-né. Elle concerne 1% des naissances vivantes et c’est la principale cause de malformation congénitale, de retard mental, et de surdité de l’enfant.
Symptômes, transmission, risques et prévention... Voici tout ce qu'il faut savoir sur le CMV.
Toutes les sages-femmes sont confrontées à un moment ou à un autre de leur exercice professionnel à la réanimation d’un nouveau-né à la naissance. La nécessité d’acquérir des gestes techniques précis est primordiale dans l’efficacité de cette prise en charge.
Les échographies endocavitaires représentent environ 4 millions d'actes par an en France.
En décembre 2007, à la suite d'une inspection de la DDASS dans cinq cabinets d'un centre d'imagerie médicale mettant en lumière des défauts d'hygiène concernant l'usage de sondes d'échographie endocavitaires (endorectale ou endovaginale), l'Institut de veille sanitaire (InVS) est saisi d'une demande d'analyse des risques infectieux liés à ces pratiques dans ce centre.
L’alcool est la première cause de déficits mentaux congénitaux.
Chaque année, 8000 enfants fragilisés par les effets de l’alcool ingéré par la mère pendant la grossesse naissent en France. Parmi eux, 800 sont atteints de la forme la plus grave du Syndrome d’Alcoolisation Fœtal (SAF).
GYNERISQ est une association professionnelle créée en 2007 et agréée par la Haute Autorité de Santé et qui a pour objectif d’aider les gynécologues obstétriciens du public et du privé à bien connaître les situations à risques, à mieux les gérer, à mettre en place dans le cadre spécifique de leur exercice professionnel les mesures nécessaires à la prévention des accidents.
Elle aide également les médecins à assumer leur responsabilité professionnelle à toutes les étapes de la prise en charge des patientes en respectant le cahier des charges de leur accréditation.
La sécurité des soins prodigués aux parturientes, notamment en salle d’accouchement, est la préoccupation première des équipes soignantes et en particulier des sages-femmes.
Malgré cela, l’erreur, favorisée par les progrès inhérents aux soins et partie intégrante de la profession médicale, reste inévitable.
La souffrance fœtale aiguë se définit comme une perturbation grave de l’oxygénation fœtale survenant au cours de l’accouchement.
Une surveillance fœtale par enregistrement du rythme cardiaque fœtal (RCF) pendant le travail, réalisée en fonction du contexte clinique et des paramètres maternels (prééclampsie, diabète, …) et/ou fœtaux (prématurité, retard de croissance intra-utérin,…) permet de prévenir cette asphyxie fœtale.
Mais il arrive que des anomalies du RCF plus ou moins importantes soient interprétées comme des signes de souffrance fœtale en rapport avec une asphyxie intra-utérine alors que ces modifications ne sont souvent que l’expression d’une adaptation à des états physiologiques tels que le sommeil ou pathologiques tels que les infections, les traumatismes, ou les expositions médicamenteuses.
Or, s’il existe un vrai risque d’acidose fœtale pour une minorité d’anomalies, sur 30% des enregistrements, les anomalies du RCF mises en évidence témoignent uniquement d’un stress fœtal.
Cette mauvaise interprétation du RCF et l’absence de consensus favorisent les faux positifs et donc les extractions instrumentales et les césariennes. Comment justifier une césarienne pour souffrance fœtale lorsqu’on extrait un fœtus avec un score d’apgar à 10 et un pH artériel ombilical à 7,3 ?
La prise en charge de la mère et de son enfant est un travail d’équipe où chaque professionnel a son rôle à jouer et d’un bout à l’autre du parcours de soin, aucun de ces rôles ne doit être sous-estimé.
Le syndrome du bébé secoué (SBS) dont les conséquences sont parfois dramatiques touche 200 nourrissons chaque année en France.
Ce chiffre semble fortement sous-estimé puisque 30% des SBS ne seraient pas dépistés, du fait d’un diagnostic difficile à poser, les signes évocateurs étant encore mal connus et la maltraitance n’étant pas toujours suspectée.
En effet, les symptômes peuvent, aux yeux du professionnel de santé, passer inaperçus ou être attribués à d’autres pathologies, dans la mesure où le motif de consultation donné par les parents est souvent banal : une chute mineure, des régurgitations, des pleurs ou de l’irritabilité, un nourrisson ayant été secoué violemment ne portant pas nécessairement de traces de blessures.