Découvrez notre rubrique d'analyse du mois de la presse professionnelle (sage-femme et obstétrique) : clampage tardif du cordon, le rôle de la sage-femme dans le dépistage du diabète gestationnel, décès maternels par hémorragie du post-partum...
Dans la littérature, il est admis que le clampage immédiat du cordon prive l’enfant de 80 à 100 ml de sang et de 20 à 30 mg/kg de fer.
Cependant, le volume de cette transfusion dépend de la position du fœtus par rapport au niveau du placenta,du moment où le placenta se décolle de l’utérus, de la pratique ou non de la délivrance dirigée et du délai avant le clampage.
On appelle "clampage précoce" du cordon, le clampage dans les 10 à 20 secondes après la naissance et clampage tardif, le clampage qui survient dans les 2 ou 3 minutes qui suivent la naissance ou lorsque les battements pulsatiles du cordon cessent.
Dans quelles situations le clampage tardif est-il recommandé ?
Existe-t-il une autre alternative pour ne pas priver l’enfant des bénéfices de la transfusion placentaire ?
Vocation Sage-Femme
Numéro 126
mai-juin 2017
En France, la prévalence du DG est estimée entre 4 et 6 %, mais peut être beaucoup plus élevée dans des populations spécifiques, avec actuellement une tendance à l’augmentation de cette prévalence.
Les facteurs de risque principaux sont : la surcharge pondérale, l’âge, l’origine ethnique, des antécédents familiaux au premier degré de diabète de type 2, des antécédents obstétricaux de DG ou de macrosomie, le syndrome des ovaires polykystiques.
Le DG est associé à des complications telles que : un risque accru de prééclampsie et de césarienne. Ces risques sont corrélés au degré de l’hyperglycémie initiale.
Le surpoids, défini par un IMC ≥ 25, et l’obésité, définie par un IMC ≥ 30, sont des facteurs de risque de prééclampsie et de césarienne indépendamment de l’hyperglycémie maternelle. Leur association avec le DG augmente les risques de prééclampsie et de césarienne par rapport aux femmes diabétiques ayant un IMC normal.
L’article montre l'intérêt et les techniques de dépistage avant 24 SA et entre 24 et 28 SA.
Les dossiers de l’Obstétrique
Numéro 468
avril 2017
Pages 28-31
La mortalité maternelle par hémorragie obstétricale a diminué en France du fait de la disponibilité des produits sanguins de remplacement, de l’amélioration des techniques chirurgicales, et des progrès de la réanimation.
Néanmoins elle demeure la première cause de décès maternel et la plus évitable dans la majorité des cas. Dans les pays développés, l’HPP est la principale cause de morbidité maternelle sévère.
Les conséquences sont liées aux grandes variations des pratiques avec de nombreuses prises en charge médicales inappropriées, voire inutiles. Cette situation a conduit de nombreux pays à mettre au point des recommandations concernant les traitements, le diagnostic, les moyens de prévention et la prise en charge des pathologies.
Les pratiques françaises sont-elles appropriées ?
Gynécologie Obstétrique Fertilité et Sénologie
Volume 45
mai 2017
Pages 259-261
Dans son rapport de 2016, la conférence nationale de l’échographie obstétricale et fœtale (CNÉOF) a publié ses nouvelles recommandations.
Les objectifs actuels de cette commission sont de promouvoir une politique d’assurance qualité des examens d’échographie, favoriser l’accès homogène à une offre de soins de qualité à travers le territoire, constituer les nouveaux référentiels professionnels en matière d’échographie et de développer une stratégie d’information du public sur l’intérêt et les limites de l’échographie obstétricale et fœtale.
Elle propose donc une orientation plus adaptée des modes de recueil et d’analyse des données dans les registres et la création d’un observatoire des pratiques en échographie obstétricale et fœtale et conclut son rapport par 15 recommandations.
La Revue Sage-Femme
Volume 16
Pages 137-144
De nombreux textes législatifs et réglementaires permettent à la femme enceinte de bénéficier d’une plus large protection dans le cadre de son travail.
Elle bénéficie d’un ensemble de dispositions protectrices au moment de l’embauche comme pendant l’exécution de son contrat de travail, dès lors que l’employeur est informé de son état : autorisations d’absences pour examens médicaux, conditions de travail aménagées, possibilité d’être affectée temporairement à un autre emploi en cas de risques particuliers ou de travail de nuit, protection contre le licenciement, garantie d’une évolution salariale, etc. Des dispositions protectrices s’appliquent également pendant le congé de maternité et pendant le congé d’adoption, ainsi qu’aux salariées bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation.
La Revue Sage-Femme
Volume 16
Pages 130-132
A lire aussi :
Les compétences de la sage-femme dans le suivi gynécologique