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Etude multicentrique conduite en 2009 dans presque tous les hôpitaux norvégiens (30 sur 35) consistant à demander un jugement à 3556 infirmières sur :
- les risques encourus par les patients dans leur service et leur hôpital,
- leur estimation de probabilité de survie à 30 jours.
Plusieurs études internationales ont analysé la durée de présence au poste du soignant (le roulement) et son lien avec la qualité et la sécurité des soins, particulièrement le taux d’erreurs.
Avertissement : même si le secteur d’activités est très spécifique, la démarche de gestion de l’accident est transposable aux autres secteurs.
Les vigilances sanitaires sont maintenant en place depuis plusieurs années au sein des établissements de santé, mais trop de professionnels de santé les connaissent encore insuffisamment. Une injection de rappel peut être nécessaire pour clarifier certains concepts.
Les erreurs médicamenteuses sont extrêmement fréquentes, à toutes les étapes du processus thérapeutique.
D’une manière générale, ces erreurs entraînent des événements indésirables graves (EIG).
Aux Etats-Unis, elles représentent la 4e cause des EIG déclarés et sont responsables d’environ 7000 décès annuels évitables.
En France, elles provoquent un EIG toutes les 2000 journées d’hospitalisation (enquête ENEIS 2009), soit environ 50 000 EIG par an, (1 EIG sur 2). Elles générent 1,5% des hospitalisations. Il est important de préciser que plus de la moitié de ces EIG sont évitables.
Il y a incontestablement des préjudices humains difficilement quantifiables, mais également des conséquences financières. Certains se risquent à l’évaluer à près de 350 millions d’euros par an, ce qui correspond à la construction d’un établissement de santé neuf de 700 lits environ.
L’oxygène est un médicament connu de tous les soignants, nécessaire dans les soins quotidiens, mais également dans les mesures conservatoires mises en œuvre lors des détresses vitales. Toutefois, il peut causer des accidents mortels...
Qui, dans sa carrière de professionnel de santé, ne s’est jamais questionné sur les modalités de prise en charge d’un(e) patient(e) mis(e) sous tutelle ou curatelle ?
Mais qu’est-ce que la tutelle et la curatelle(1) ?
Dans un monde où le travail et l’emploi sont complexes et en constante évolution, où chacun est de plus en plus responsabilisé et autonome, voire isolé, où l’exigence professionnelle s’accroît, dans un monde difficile pour la communauté infirmière, Tuttis a conçu une plateforme inspirée de l’analyse de pratique et centrée sur l’échange des savoirs d’expérience.
Quel est le risque d’un sous-effectif infirmier dans le service pour le patient hospitalisé ? On sait la question brûlante et dérangeante pour les autorités et les employeurs, surtout dans un climat de crise médicale. Mais la question n’est pas nouvelle.
On sait aujourd’hui qu’une bonne culture de sécurité réduit les accidents et améliore les performances de l’équipe. La notion de culture de sécurité reprend les idées de valeurs partagées, d’attitudes et de comportements positifs.
L’engagement des managers est souvent moins évident à réaliser, d’autant que leur perception du climat de sécurité est rarement alignée avec la perception des professionnels de terrain. Dès lors, l’idée de ‘tours dans les services’ ou ‘walkrounds’ effectués par les directeurs fait sens, car elle doit permettre d’aligner mieux les points de vues. Les walkrounds ont été introduits dans le réseau Kayser Permanente au début des années 2000, en les calquant sur des visites de risques utilisées dans l’industrie, puis officiellement recommandés par le NHS en Angleterre et par l’AHRQ aux USA dès le milieu des années 2000.