L’erreur médicamenteuse est l’une des principales causes de dommage associé aux soins. Ces conséquences peuvent être graves pour le patient mais aussi pour la seconde victime : le soignant. Le cas clinique suivant décrit un incident porteur de risque déclaré lors de la préparation et l’administration d’une seringue d’insuline par pousse seringue électrique (PSE) à 10 fois la dose.
La surveillance rapprochée de la patiente a permis d’identifier l’hypoglycémie et de la prendre en charge rapidement. L’hypoglycémie n’a pas eu de conséquence sur le reste de la prise en charge médicale. La durée de séjour n’a pas été prolongée suite à cet incident.
Ce matériel est réservé à un usage privé ou d’enseignement. Il reste la propriété de la Prévention Médicale, et ne peut en aucun cas faire l’objet d’une transaction commerciale.
Barrières d'atténuation :
Incident détecté rapidement par une attitude sécuritaire suite à l’initiation du traitement.
Barrières qui n’ont pas fonctionné :
Rappel des recommandations de préparation d’insuline IV en PSE :
Un document a été élaboré et diffusé à l’ensemble du personnel, voici les différents points détaillés :
Les professionnels peuvent parfois être vulnérables en début d’exercice au regard de leur jeune expérience.
Ceci étant, ils sont aujourd’hui plus sensibles à la culture sécurité qu’auparavant et appliquent plus volontiers des attitudes sécuritaires. Ce cas clinique démontre l’efficacité du système.
Il est difficile de vivre une erreur en début de carrière mais ce qui a permis d’atténuer les conséquences dans ce cas, est bien une attitude et une démarche de sécurisation du parcours de soin. Prendre conscience de cela montre une vraie maturité professionnelle qu’il faut encourager et développer chez les étudiants et les jeunes professionnels.
Une charte de non punitivité est également essentielle au niveau institutionnel afin de favoriser cette démarche et de libérer la parole des professionnels.