Antoine, 4 ans, est hospitalisé en secteur ambulatoire pour bénéficier d’une cure de hernie inguinale. Le pédiatre qui suit cet enfant oriente la maman vers un chirurgien spécialisé : elle avait constaté la présence d’une grosseur au niveau de l’aine, apparaissant par intermittence, et plus précisément lors des efforts de toux, avec disparition de cette boule au repos.
Elles sont diverses avec des impacts de gravité variable :
- gestion d’une réclamation du père de l’enfant, qui ne décolère pas d’avoir été tenu à l’écart du processus décisionnel pour son enfant dans un contexte de séparation du couple difficile
- dégradation potentielle de l’image de l’établissement.
La déclaration de cet Evénement Indésirable (EI) à la Cellule d’Analyse et de Maîtrise des Risques de l’établissement a généré une analyse systémique de cette situation.
La méthode ALARM, recommandée par la Haute Autorité de Santé, est retenue.
Absence d’autorisation d’opérer dans le dossier médico-administratif de ce patient mineur.
L’analyse de cette situation a conduit les professionnels à réfléchir sur les points suivants :
Aucune conséquence à déplorer pour ce jeune patient qui a bénéficié de soins attentifs, avec un retour à une vie normale d’enfant très rapide.
Mais, l’analyse de cet événement indésirable permet de mieux appréhender le concept des plaques de James REASON, avec toutes les barrières de prévention qui présentent des vulnérabilités pour aboutir à un dossier contentieux d’ordre juridique.
Les conséquences sont quasi nulles pour le patient, mais importantes pour l’établissement de santé en termes d’image et/ou avec un impact financier possible.