Aston J. The future of nursing in primary care, Br J Gen Pract 2018; 68 (672): 312-313. DOI: https://doi.org/10.3399/bjgp18X697577
Beaucoup de solutions au manque de généralistes et l’augmentation de la demande clinique tournent autour de la création de professions intermédiaires (‘médecins associés’), de l’implication des pharmaciens et des paramédicaux, mais on évoque moins le problème des infirmier(e)s spécialisés en pratique clinique (GPN- General Practice Nurses). Une étude récente du Queen’s Nursing Institute pointe que 30% des GPNs envisagent de s’arrêter de travailler dans les 2 prochaines années, un problème qui est presque d’ampleur égale à celui des généralistes et va forcément se sommer. 8,000 GPNs devraient être recrutés d’ici 2020, ce qui est très loin d’être possible. Les vocations pour cette spécialité se manifestent surtout après 40 ans ; les formations sont hétérogènes, mal financées.
L’article pointe 4 priorités : mieux définir le profil de compétence des GPN, recruter rapidement, tout faire en sorte pour maintenir les effectifs en place, et accroître les capacités de formation.
Mon avis : la crise et le manque de personnel touche aussi gravement les corps paramédicaux au Royaume-Uni.