Sharon Spooner, Jon Gibson, Kath Checkland, Anne McBride, Damian E Hodgson, Mark Hann, Imelda McDermott, Matt Sutton, Regional variation in practitioner employment in general practices in England: a comparative analysis, British Journal of General Practice 10 February 2020; bjgp20X708185. DOI: 10.3399/bjgp20X708185
Même avec les substituts aux généralistes, l’offre reste bien trop basse.
Le Royaume-Uni fait face à un déficit croissant de médecins généralistes, qui a conduit les autorités à proposer des solutions alternatives proposant des suppléants professionnels formés par des parcours variés et de longueur variable en fonction des diplômes initiaux, mais qui sont tous autorisés par la loi à pratiquer des consultations médicales officielles substitutives au manque de généralistes (mais qui restent encadrées par le réseau de généralistes du secteur). On retrouve ainsi les cas aussi variés que ceux de pharmaciens, de physiothérapeutes, ou encore de ‘médecins assistants’ (Bac +3 minimum, ce peut être des IDE, plus une formation dédiée), chacun formé par un cursus complémentaire spécifique décrit par la loi et mis en place par la Health Education England.
L’étude statistique propose un état comparatif de toutes ces ressources médicales dans les 13 régions d’Angleterre en 2019.
Les résultats montrent d’importantes variations régionales de ces forces, à la fois dans l’offre et la densité / 1000 habitants (l’offre pour des consultations, tous professionnels concernés) et dans le ratio entre généralistes et solutions substitutives. Dans la plupart des régions, les généralistes dûment diplômés constituent encore la majorité des forces médicales, alors que les pharmaciens, physiothérapeutes, et médecins assistants effectuant des consultations médicales substitutives ne sont qu’une minorité. Les régions où l’offre est la plus basse devrait voir l’offre substitutive aux généralistes croitre assez rapidement.
Mon avis : le Royaume Uni s'enfonce dans la crise