Young, G. J., Flaherty, S., Zepeda, E. D., Mortele, K. J., & Griffith, J. L. (2020). Effects of Physician Experience, Specialty Training, and Self-referral on Inappropriate Diagnostic Imaging. Journal of general internal medicine, 1-7.
Les taux de mauvaise prescription d’imagerie restent importants. Mais on sait peu de choses de leur cause, notamment en matière d’expertise et selon la qualification des prescripteurs.
L’étude compare la fiabilité de trois dimensions de la prescription : l’expérience du médecin (nombre d’années d’exercice), la spécialité de ce médecin (interniste, généraliste et orthopédiste), et les modalités de contrôle de la prescription (par le même médecin vs par un médecin du même service).
Elle porte sur 70,000 imageries effectuées pour lombalgies, gonalgies, et scapulalgies, toutes soumises à prescription usuelle en milieu médical entre 2010 et 2013.
Presque 23 % des prescriptions sont totalement ou partiellement inappropriées. Les jeunes médecins de moins de 10 ans de pratique font significativement plus d’erreurs que les plus anciens. Les généralistes sont deux fois moins pertinents dans leurs prescriptions d’imagerie que les autres spécialités. La modalité de contrôle de la prescription n’a pas d’influence sur la pertinence.
Un énième article sur la prescription inutile d’examens radiologiques, des chiffres très significatifs.