Jacobson L, Elwyn G, Robling M, Jones RT (2003) Error and safety in primary care: no clear boundaries. Fam Pract. 20(3): 237-241
Aborde les questions sur les relations entre qualité et sécurité ;
Particulièrement la définition de l’erreur en médecine générale apparaît très difficile, la consultation ne dure que 15 minutes au mieux, les symptômes sont souvent récents, débutants, pas très graves, ou banals, dans un contexte psycho-social ou de comorbidité qui prend souvent le dessus dans l’entretien. Le temps utile dans la consultation est de ce fait distribué sur différents objectifs (écoute, social, maladie, quoi dire et quoi conseiller à la fin) ;
Les études qui accusent les médecins de retard de diagnostic ou de soins inappropriées n’ont pas d’outil de mesure ; ces jugements sont rétrospectifs et subjectifs.
Même en traçant correctement la consultation, la stratégie idéale de réponse au patient n’est pas évidente. Il faut souvent répondre à beaucoup de questions différentes, ces réponses composites et lentes ne sont pas forcément des erreurs, ce sont des compromis raisonnables ;
Le risque juridique est un puissant moteur de changement des pratiques et d’éducation. Il joue à fond fans ce domaine d’erreur médicale.
Un remarquable article, qui n’a pas vieilli.