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                et la sécurité du patient

Fréquence des EIG et risques en médecine générale

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2015 - Etude par entretiens avec professionnels : recommandations pour améliorer la sécurité du patient en soins primaires

10/12/2015

Samra R., Bottle A., Aylin P., Monitoring patient safety in primary care: an exploratory study using in-depth semistructured interviews. BMJ Open 2015;5:e008128. doi:10.1136/bmjopen-2015- 008128 

Résumé

A l’aide de 21 interviews semi-structurées avec des professionnels des soins primaires, médecins et paramédicaux, responsables régionaux, nationaux, et acteurs de terrain, cette équipe londonienne a cherché à apprécier comment l’information et les données peuvent permettre de surveiller la sécurité du patient en soins primaires. Les participants ont insisté sur la lourdeur du système, la difficulté pour savoir quel accident doit être colligé, qui doit le faire, et aussi sur la faiblesse des bénéfices. Les auteurs concluent que des recommandations et des procédures sont nécessaires pour déterminer qui devrait surveiller la sécurité du patient en soins primaires, ce qu’il faut surveiller et comment le faire.
Une série de recommandations est incluse dans l’article, notamment : (1) une lettre de sortie de l’hôpital explicite pour le généraliste afin qu’il dispose d’éléments stratégiques de prise en charge, (2) une reconciliation médicamenteuse efficace à la sortie de l’hôpital, (3) un plan de soins clair pour les paramédicaux rédigé par leur généraliste, (4) disposer de données (et alertes) sur les rendez-vous manqués ou les patients ‘perdus’, surtout ceux à risques, (5) partager, analyser et travailler ensemble sur les incidents recensés, (6) disposer de codes couleurs pour les prescriptions à risques et celles qu’il faut surveiller particulièrement, (7) disposer de 5 à 10 exemples de problèmes de sécurité du patient sur une feuille distribuée à tous les professionnels, médecins inclus pour aider à cerner la définition de ce que l’on veut voir déclarer et ce qui est moins important, (8) accepter une forme d’audit automatique continu et d’alerte (informatique) des dossiers avec des prescriptions à risques particuliers, (9) déclarer les EIAS , (10) partager le dossier patient réellement avec les patients.

Mon avis

Mon avis : une méthode plutôt faible (21 entretiens) mais des recommandations bien pensées et bien développées