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Fréquence des erreurs et retards diagnostiques

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2016 - Etudier le diagnostic avec des patients volontaires

06/01/2017

Sheringham, J., Sequeira R., Myles J., Hamilton W., McDonnell J., Offman J., Duffy S., Raine R. Variations in GPs’ Decisions to Investigate Suspected Lung Cancer: A Factorial Experiment Using Multimedia Vignettes. BMJ Quality & Safety, September 20, 2016, bmjqs-2016-005679.

Résumé

La survie lors d’un cancer du poumon reste faible et en partie à cause des retards de diagnostic. Cette étude anglaise a cherché à apprécier les décisions d’investigations complémentaires prises par 227 généralistes en vue du diagnostic. A l’aide de vignettes vidéo (« 6 patients » joués par des acteurs), les médecins devaient prendre une décision pour  des cas qui variaient en  gravité (3 niveaux) et en caractères socio-démographiques (blancs, noirs). Pour les patients à bas risque, les investigations n’étaient pas recommandées, mais elles le devenaient pour les patients à moyen et hauts risques.

Chaque patient simulé avait deux symptômes alertant sur une possible pathologie : un qui était dit spontanément par le patient et l’autre qui devait être retrouvé par le médecin par l’interrogatoire.

Les 227 généralistes ont décidé d’investiguer 74% des vignettes (1000/1348). La décision d’investigation ne s’est pas avérée vraiment associée au risque objectif, mais plutôt déclenchée par la découverte du second symptôme à l’interrogatoire. Mais ce second symptôme n’a pas été retrouvé dans 42% des cas. Dans tous les cas, les généralistes explorent moins les patients âgés et les  patients noirs.

Mon avis

Mon avis : très belle expérimentation