D. Howell, S. Molloy, K. Wilkinson, E. Green, K. Orchard, K. Wang, J. Liberty; Patient-reported outcomes in routine cancer clinical practice: a scoping review of use, impact on health outcomes, and implementation factors, Annals of Oncology, Volume 26, Issue 9, 1 September 2015, Pages 1846–1858,
Revue de littérature 2003-2013 sur l’utilisation des PROMS en routine en cancérologie, quel impact sur le patient, quelle aide pour les professionnels, et quelle utilisation par le système de santé : 2447 articles inclus, 30 éligibles finalement. Les PROMS paraissent acceptables pour les patients, permettent des détections de symptômes précoces, et peuvent améliorer la communication entre cliniciens et patients. Cependant, l’impact sur les résultats cliniques est moins clair, et plus de recherches sont encore nécessaires. La satisfaction des patients s’améliore (mais non significatif) dans 2 études, et 13 autres un effet positif, mais avec un effet plafond lié aux groupes de patients. La perception de la qualité, faible amélioration, avec limitation du nombre d’études. Pour les résultats cliniques (6 études) : amélioration du sentiment de bien-être (HRQoL) dans une seule étude, aucune amélioration dans 4 autres études ; en pédopsychiatrie, résultats intermédiaires, positifs pour les enfants de 5-7ans, mais non significatifs pour les enfants de moins de 4 ans et de plus de 8 ans. Pour la gestion des symptômes, plutôt des résultats positifs dans l’ajustement thérapeutique.
Le manque de standardisation rend difficile l’utilisation de ces données sur le long terme.
Mon avis : un article très complet sur les résultats en oncologie