Bodenheimer, T. Primary care, will it survive N Eng J Med, 335 :9 861-2 2006
Les généralistes sont frustrés par la transformation de leur travail. Toujours plus de compétences requises, sur un domaine de plus en plus large, rendant quasi impossible de fournir le diagnostic et le soin parfait pour les patients.
La couverture de connaissances à posséder en médecine, sans parler des compétences sociales et parfois linguistiques, dépasse largement les capacités d’un médecin.
Et comble de l’approche, les pouvoirs publics font semblant de ne pas le savoir et exigent de plus en plus de travail administratif, sans parler des demandes d’écoute des préférences des patients qui se multiplient et peuvent mettre aussi à risque le médecin.
L’auteur demande un plan d’aide réel, en se donnant les moyens de cette position de médecin traitant carrefour.
Très bonne analyse du spleen des généralistes, plus moral et associé à la peut grandissante de ne pas savoir faire, que financier.