Levitt P., Challenging the system approach : why adverse events rates are not improving, 2014, On line first
Réaction au papier de Dekker et Leveson critiquant les approches de sécurité du patient et demandant une approche globale, systémique. Levit rappelle que les succès ont toujours été relativement locaux (infections sur cathéter et autres) sans résultats globaux, et que la part attribuable à des mauvaises organisations systémiques reste finalement modeste (6% selon l’étude d’Harvard de 1991) . IL rappelle aussi que 2% des docteurs commettent 50% des erreurs médicales graves aux USA. Les études en Australie évaluent les médecins ‘dangereux’ à 3% du total des professionnels (Bismark, 2013, voir référence ci-dessus). Il vient assez logiquement que l’on pourrait grandement améliorer le risque sans conséquences collatérales sur la disponibilité des soins en éliminant cette fraction très minoritaire de médecins dangereux. Inutile de dire que les actions générales de Qualité et Sécurité des soins, systémiques ou pas, ont pratiquement aucune chance d’influencer cette minorité dangereuse.
Plaidoyer pour une politique de sanction très forte sur la minorité de ‘mauvais docteurs’.