Charles Vincent, père de la méthode ALARM, propose avec ses collègues une évolution de la méthode connue de tous pour l’analyse des EIG.
L’objectif des actes médicaux n’est plus jugé à court terme, mais à long terme. L’important est moins de guérir que de vivre le plus longtemps possible « en bonne forme » avec ses pathologies. Le chronique prend le pas sur l’aigu, le domicile sur l’hôpital, le mauvais soin chronique qui s’accumule sur l’erreur ponctuelle. Forcément, la notion d’EIG change, elle doit être relue sur de longues périodes de vie, avec une vision globale de l’EIG qui dépasse la seule erreur ponctuelle en cours, et qui prend en compte le patient comme un tout, avec toutes les pathologies existantes au même moment, tous ses traitements, ses succès thérapeutiques globaux, sans oublier la préservation de son intégration sociale et de son autonomie qui deviennent des facteurs clés de la sécurité du patient.
Elle est souvent devenue une réponse à l’administration, une routine, où le nombre compte plus que l’analyse sur le fond. Les préconisations sont naïves, stéréotypées, et l’enseignement tiré des analyses très limité.
Il ne s’agit pas de changer vraiment la grille ALARM, avec ses 7 domaines à investiguer, mais de changer sérieusement l’usage de cette grille.
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