Une femme de 55 ans, allergique aux pénicillines, est suivie depuis janvier par le chirurgien-dentiste pour une parodontopathie.
En juin, le praticien décide d'extraire la dent 48 (dent de sagesse inférieure droite).
L’interrogatoire qu’il fait remplir mentionne les allergies de sa patiente. Le dentiste prescrit des pénicillines le 1er septembre pour un acte prévu le 7 novembre. Son nouveau logiciel édite l'ordonnance sans ouvrir de message d'alerte.
L’intervention est réalisée le 7 novembre 2016, sans incident.
Quelques jours après le début de la prise du traitement, la patiente est sujette à une très forte éruption cutanée entraînant démangeaisons sur tout le corps et bouffées de chaleur.
La patiente consulte son médecin traitant qui prescrit un traitement local cutané.
48h après la dernière prise, la patiente présente un exanthème maculopapuleux étendu avec sensation de cuisson plus que de prurit.
Le 16 novembre, l'état de la patiente s'aggrave. Son époux la conduit au service des urgences de l'hôpital, où le médecin qui la reçoit diagnostique l'intoxication médicamenteuse et prescrit un arrêt de travail de quatre jours.
Le 17 novembre, suite à un malaise, la patiente chute et est hospitalisée pendant deux jours aux urgences.
Le 18 novembre, à l'occasion de l'ablation des fils de suture, le praticien constate l'apparition d'éruptions cutanées, quelques jours après l'arrêt des antibiotiques.
La patiente se plaint d'une grande fatigue, d'une sensibilité cutanée importante nécessitant des produits spécifiques pour l'hygiène et demande réparation des préjudices subis.
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