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Coûts de la non qualité, effet du paiement à la performance

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2019 - L’expérience US : faible effet des malus hospitaliers pour taux excessif de ré-hospitalisation à 30 jours

10/10/2019

Chhabra, K. R., Ibrahim, A. M., Thumma, J. R., Ryan, A. M., & Dimick, J. B. (2019). Impact Of Medicare Readmissions Penalties On Targeted Surgical Conditions. Health Affairs38(7), 1207-1215.

Résumé

Les autorités des USA ont pensé en 2010 et instauré en 2013 un malus financier pour les hôpitaux qui ont un taux excessif de ré-hospitalisation à 30j dans les parcours chirurgicaux, spécifiques, particulièrement prothèses de hanche et de genou.

L’étude évalue l’efficacité chez les patients Medicare ayant subi ces interventions de ce programme de réduction des réadmissions (Hospital Readmission Reduction Program). On mesure en plus le risque ajusté, le paiement global effectué et la durée de séjour.

Le risque ajusté de réadmission a baissé pour les réadmissions de prothèses de genou et hanche en passant de 7,6% en 2008 à 5,5% en 2016 ; mais le taux a commencé à baisser bien avant la mise en place des malus, et particulièrement à partir de l’annonce de 2010 de l’arrivée prochaine des malus. En fait il a peu évolué depuis. Par contre la durée de séjour a continué à baisser, ainsi que la moyenne du coût de ces parcours de soins, ce qui pourrait laisser penser qu’on a sélectionné les patients et exclu les plus lourds pour s’éviter les malus.

On peut aussi considérer qu’on atteint des plafonds difficiles à franchir en matière de bonne pratique, et qu’il ne faut vouloir forcer ces plafonds car le risque d’effet contradictoire est assez présent avec plus d’inconvénients que d’avantages.

Mon avis

Mon avis : confirmation, ça ne marche nulle part…