Merchant RM. Evaluating the Potential Role of Social Media in Preventive Health Care. JAMA. 2020;323(5):411–412. doi:10.1001/jama.2019.21084
La prévention a encore du chemin à faire. Moins de 10 % des adultes de plus de 35 ans aux USA suivent et bénéficient de toutes les offres médicales de prévention. L’accès, le coût, mais aussi l’information sont les trois barrières habituelles qui expliquent ces résultats calamiteux.
L’utilisation des réseaux sociaux est une piste pour améliorer ces scores. On connait l’influence de ces réseaux sur l’alignement des perceptions de groupe, l’adoption de standards, mais aujourd’hui avec des influences toutes autant négatives que positives, parce que spontanées et très sujettes à relayer autant le vrai que les fake news/infox y compris sur la santé. Facebook a par exemple 175 millions d’utilisateurs aux USA et vient de lancer en 2019 un programme santé (fabebook preventive health tool) sur mobile qui utilise les informations déjà connues et déclarées par les usagers du réseau pour mieux les cibler individuellement dans les conseils. L’application les encourage à s’ouvrir au réseau, et à échanger sur ce qu’ils pratiquent en prévention médicale, via des influenceurs médicaux qui les guide. Des conseils peuvent ainsi être partagés sur les risques encourus, avec un point particulier pour les non assurés. Des nouvelles campagnes et connaissances sont relayées par l’application dans le réseau. Mais il reste sans surprise la crainte de beaucoup d’usagers US qui se disent gênés par ces applications qui en savent beaucoup (trop) sur eux, avec le risque que ces infos soient vendues, ou manipulées au profit de firmes qui récoltent les données (big data). Il faut dire, qu’en l’état actuel, la loi sur la protection des données médicales s’arrête aux frontières de ces réseaux sociaux.
Mon avis : assez banal