Maskrey, M., Johnson, C. F., Cormack, J., Ryan, M., & Macdonald, H. (2018). Releasing GP capacity with pharmacy prescribing support and New Ways of Working: a prospective observational cohort study. Br J Gen Pract, bjgp18X699137.
Le Royaume-Uni manque de professionnels, et toutes les idées sont bonnes pour combler les conséquences de ce déficit. Une de ces idées consiste à aider à la prescription pour en réduire le coût temporel et en augmenter sa qualité. Une intervention a été conduite dans ce sens entre avril 2016 et mars 2017 dans 16 groupements de médecine générale en Ecosse qui couvrent aussi bien des consultations que de la responsabilité de patients pris en charge dans le médico-social.
La mesure porte sur une période de 2 semaines AVANT-APRES sur le temps consacré à ces prescriptions, totalement en charge du généraliste avant, puis aidées par un pharmacien après (qui était attaché au centre de médecine générale).
Le temps global dédié par les généralistes aux prescriptions a été significativement réduit de 51% par semaine (79 heures, P<0,001), soit 4,9heures par médecin et par semaine. Cette présence et aide du pharmacien a été très bien acceptée par les médecins, et a servi non seulement à sauver du temps, mais aussi dans bien des cas, à faire progresser les connaissances, améliorer le moral et la satisfaction globale au travail des médecins, et réduire le stress. Reste à évaluer le ratio coût/bénéfice (salaire pharmacien supplémentaire), ce qui demande encore des études complémentaires.
Mon avis : une autre solution pour gérer le manque de généralistes.