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Fréquence des erreurs et retards diagnostiques

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2015 - Médecine générale : décrypter la façon dont on établit le diagnostic.

29/02/2016

Goyder, C., Jones, C. Heneghan C., Thompson M.. Missed Opportunities for Diagnosis: Lessons Learned from Diagnostic Errors in Primary Care. Br J Gen Pract 65, no 641 (1 décembre 2015): e838 44. 

Résumé

Cette étude utilise 36 interviews de médecins généralistes de la région d’Oxford (Angleterre) ; les questions portent sur les erreurs de diagnostic (ou les presque erreurs) en médecine de ville, pendant et hors heures ouvrables.
Les généralistes fondent leur diagnostic en premier sur une reconnaissance de cas en mémoire avec « des situations analogues». Cette façon de faire vient bien avant une analyse rationnelle de la sémiologie et de tous les diagnostics possibles. La méthode est rapide, efficace, améliorée chaque jour par l’expertise. Souvent le travail de diagnostic rapide est complété par l’élimination spécifique du diagnostic qu’il faudrait absolument ne pas rater, le cas pire (ruling out the worst scenario), souvent en recherchant quelques indicateurs que l’on sait attachés à ce diagnostic du pire.
Les médecins évoquent aussi les situations où le tableau clinique/ l’examen sont à la fois peu inquiétants mais comportent des bizarreries. Les médecins disent que les erreurs dans ce cas sont moins fréquentes chez les confrères qui savent prêter attention à leurs propres sentiments de ‘bizarre’ et s’en méfier.

Mon avis

Mon avis : un très bon article qui retrouve sans surprise les résultats historiques d'ELSTEIN écrits en 1978.