Grady D., Redbeg R. Less is more, Arch Int Med, 2010, 170, 9, 748-50
On pense souvent que toujours plus est égal à toujours mieux. Ce n’est pas le cas en médecine, et c’est même parfois l’inverse ; toute pratique excessive a ses effets pervers notamment en matière de sur risque d’EIG. Par exemple le traitement de l’ostéoporose à la ménopause chez des femmes asymptomatique, les débridements arthroscopiques du genou chez les sujets arthrosiques, la sur-utilisation de radiologie avec un risque de cancer induit, la mauvaise indication des antidépresseurs chez des dépressions légères, ou encore les mammographies de dépistage chez les plus jeunes femmes où chez les femmes âgées dont le ration efficacité est discutable (très faible pour ces âges) mais qui par contre s’associent trop fréquemment à des faux positifs, et des sur-diagnostics.
En plus, tout ce débat est typique des questions de pertinence et joue massivement sur le coût de la santé sans doute en représentant près de 20% et plus des coûts totaux.
Pour mieux débattre, le journal Archives of Internal Medicine ouvre une rubrique sur ‘Less is more’.
Une initiative d’un grand journal qui souligne l’ampleur du problème.