Perissinotto C., Covoinsky K. Living alone, socially isolated or lonely_what are we measuring?, J Gen Intern Med 29(11):1429–31
Beaucoup d’adultes vivent seuls, par exemple 45% des femmes de plus de 75 ans. Ces personnes sont plus vulnérables aux pathologies de tous ordres. L’évaluation de l’état d’isolement de la personne doit aller au delà de simples questions de surface.
Dans une première étude Ennis considère 2636 participants de plus de 65 ans sur une période de 8 ans, en étudiant leurs épisodes pathologiques (Ennis SK, Larson EB, Grothaus L, Helfrich CD, Balch S, Phelan EA. Association of Living Alone and Hospitalization Among Community-Dwelling Elders With and Without Dementia. J Gen Intern Med. doi:10.1007/s11606-014-2904-Z.). Les auteurs montrent que vivre seul s’associe à un moindre risque pour presque toutes les pathologies banales sauf pour les pathologies nécessitant une hospitalisation (Ambulatory care sensitive conditions), et ceci reste vrai qu’il y ait ou non démence. Les auteurs proposent une mesure appelée ISEL (Interpersonal Support Evaluation List) qui donne une estimation globale du risque d’isolement en se basant sur 4 dimensions : estime de soi, niveau réel des aides à domiciles, niveau de vie, et évaluation de l’autonomie.
Une bonne approche qui questionne le niveau de détail que l’on demande à nos patients pour évaluer le risque médical.