Consultations par téléphone, distractions, interruptions, mail et nouveaux médias

But: décrire comment les échecs de la communication contribuent aux erreurs médicales.

Étude réalisée en 1999, panel cible stratifié de 26 internes par spécialité médicale, année de résidence et sexe choisi parmi une population de 85 internes dans un CHU  de 600 lits. Entretiens  semi-structurées en face-à-face sur le thème ; 70 incidents rapportés. Les défauts de  communication et la gestion des patients sont les deux facteurs  les plus fréquemment cité. Les résidents se disent au centre d'un réseau complexe de relations, et jouent un rôle pivot dans la communication  vis-à-vis des autres membres du personnel médical des patients et des fournisseurs de soins de santé au sein de l'hôpital et de la communauté.

Une mauvaise communication n'est pas simplement le résultat d'une mauvaise transmission ou échange d'informations. Les défaillances de communication sont beaucoup plus complexes et se rapportent à des différences hiérarchiques, les préoccupations d'influence, l'ambiguïté des rôles, et le pouvoir interpersonnel et conflit. Une meilleure compréhension de ces dynamiques ouvre les possibilités d'interventions appropriées en matière d'éducation médicale et dans les organismes de soins de santé visant à améliorer la sécurité des patients.

L’importance des communication croît avec la rotation rapide des patients et la multiplicité des intervenants,. Les transmissions jouent un rôle clé dans la sécurité.