Pereira Gray D.The discipline of general practice: recognition and teaching
Br J Gen Pract 2018; 68 (670): 212-213.
Une fonction de base de toute université est (devrait être ?) de répondre au besoin national du marché de l’emploi. Ce n’est pas du tout le cas des facultés de médecine anglaises qui devraient ‘produire’ au minimum 50% de leur promotion comme médecins généralistes, et qui n’en diplôment que 16,4%.
Pas ou peu de formation dédiée, pas de contact, pas d’encouragement, pas de présentation positive de la spécialité (et même un ‘bashing’ répété). On reste encore dans l’esprit prévalant des années 50 où il n’y avait place que pour les formations de spécialistes et où la spécialité de généralistes n’était pas reconnue. La spécialité de médecine générale existe bien au RU depuis 1963, mais la reconnaissance par les grandes universités (Oxford, Cambridge, Bristol) du titre de professeur en médecine générale a attendu les années 90, et la place réservée est encore la portion congrue.
Mon avis : une attitude récurrente et négative des universités sur la filière de médecine générale.