Wu A, Folkman S, McPhee SJ, Lo B (2003) Do house officers learn from their mistakes? Qual Saf Health Care.12(3):221-6.
254 internes d’un CHU, dont une majorité d’internes en médecine générale.
114 remplissent un questionnaire décrivant leur souvenir le plus significatif d’erreur personnelle.
On retrouve 33% d’erreurs de diagnostic, 29% d’erreurs de prescription, 21% d’erreurs d’évaluation, et 5% d’erreurs de communication.
Les conséquences pour les patients ont été sévères dans 90% des cas avec 31% de décès.
Seulement 54% de ces internes avaient débriefé avec leur référent, et seulement 24% en avaient parlé aux familles concernées.
Ceux qui avaient fait cette démarche paraissaient moins affectés, et avec de meilleures stratégies de coping. Les cas cliniques où la charge de travail était mise en avant comme cause principale étaient aussi ceux qui avaient le moins servi de leçon aux internes, ceux où les excuses externes avaient évité de se remettre en cause, mais évidemment sans résoudre les problèmes.
Article très intéressant, facile à lire ; la méthode n’a pas vieillie, déjà cité 445 fois… c’est dire !