Joy, M., Hobbs, F. R., Bernal, J. L., Sherlock, J., Amirthalingam, G., McGagh, D., ... & Ellis, J. (2020). Excess mortality in the first COVID pandemic peak: cross-sectional analyses of the impact of age, sex, ethnicity, household size, and long-term conditions in people of known SARS-Cov-2 status in England. British Journal of General Practice. 2020; 70 (701): e890 e898.
L’étude se fonde sur un panel représentatif de la population du RU de 4,413,734 citoyens. Toutes les causes de mortalité sont analysées et comparées à celles de 2019. L’analyse fait aussi un zoom particulier sur les décès imputés de façon certaine au COVID par les tests (n=56628, 1,3 % du panel) par rapport aux décès simplement suspectés d’être liés au COVID.
Le pic de mortalité est intervenu en semaine 16. Les résidents de maison de retraite ont vu leur mortalité être plus de 9 fois supérieure à la mortalité habituellement observée à cette date de l’année toutes données corrigées (RHR = 5.1, 95 % CI = 4.87 to 5.31, P<0.0001). Le taux de mortalité pour les patients confirmés Covid-19 par les tests s’élève à 18,6 % (95 % CI = 17.6 to 18.7).
Les hommes, les habitants de zones très densément peuplées, les personnes de couleur, et les personnes présentant des affections de longue durée, y compris ceux avec des capacités cognitives limitées, ont vu leur mortalité significativement plus élevée que le reste de la population (OR = 1.96, 95 % CI = 1.22 to 3.18, P = 0.0056).
Au bilan, sans doute des résultats similaires aux populations à risques des pays voisins, dont la France.
Des chiffres factuels mais importants sur le risque au Royaume-Uni