Kruys E. Revalidation of doctors, or how to spot the bad apples, access on the website
Tout le texte est centré sur le besoin d’être proactif, plutôt que réactif en la matière d’incompétence;
La revalidation (recertification) s’inscrit dans cette logique, mais elle finit par être plus installée pour rassurer le patient que pour détecter les médecins en difficulté. Sans parler que toute revalidation prend du temps et coûte extrêmement cher à un système; 3hoo minimum pour l’entretien de réévaluation en face à face, plus 5 à 6 h pour préparer le dossier.
De même le simple processus de formation continue n’a pas prouvé qu’il garantisse un niveau de compétence.
On lance aujourd’hui des recherches qui partent billes en tête vers la recertification. Mais est-ce la bonne solution? Et dispose-t-on d’autres solutions?
Les Anglais semblent avoir accepté la revalidation pour garder leur GMC (General Medical Council) et rassurer le public, mais on sait déjà que le système même actuel n’aurait pas pu détecter le cas du Dr Shipman, par exemple, sans parler des autres scandales UK.
Les Australiens hésitent à entrer dans un tel processus, vu le coût, et le faible bénéfice escompté. Le système peut devenir très stressant à cause de sa bureaucratie, voire un système quasiment policier, à un moment où il faudrait plutôt aider et déstresser la profession médicale
Des propos typiques d'un blog.