Donaldson, Liam J., Sukhmeet S. Panesar, Pauline A. McAvoy, et Diana M. Scarrott. Identification of Poor Performance in a National Medical Workforce over 11 Years: An Observational Study. BMJ Quality & Safety 23, no 2 (2 janvier 2014): 147 152.
Peu d’études s’intéressent aux “mauvais” médecins et peu de pays ont réellement défini une manière de s’en occuper. La Grande Bretagne, à cause de son système de santé, peut retrouver les médecins qui sont adressés à l’organisme chargé de ce problème. Le NHS dispose d’une procédure d’alerte professionnelle qui retourne vers les médecins en cas de signalement de résultat critique. Cette procédure est moins extrême qu’une suspension d’activité. L’étude porte sur le lien entre caractéristiques des médecins et nombre d’alertes reçues. En 11 ans, 6179 médecins ont reçu un signalement (soit 5/1000 du total des médecins). Les médecins diplômés à l’étranger étaient 2 fois plus fréquents à être signalés que ceux avec un diplôme britannique, les hommes deux fois plus fréquents que les femmes, et les médecins en fin de carrière six fois plus à risque que les jeunes praticiens. Cela peut permettre de mieux cibler les groupes de praticiens à risque pour la mise en place d’actions préventives de formation ou autres.
Système original, mais le NSH a plutôt eu plus de problèmes que les autres pays pour détecter ses ‘bad apples’… alors, vraiment efficace ou simple démarche papier administrative ?