Raja R.The Impact of the Learning Curve in Laparoscopic Surgery, World Journal of laparoscopic surgery, January-April 2008;1(1):56-59
Le concept de courbe d’apprentissage a été introduit en 1936 par Wright. Dans sa version originale, on parlait surtout de la réduction du temps nécessaire à faire le travail, et par ce fait du coût de production. Son importation en médecine fait ajouter assez naturellement des critères de sécurité : complications, reprises, réhospitalisations, etc.
Une hiérarchie de facteurs contribue à cette courbe d’apprentissage
A la base on trouve l’arsenal de recommandations, protocoles, standards de gouvernance et de support interne à l’établissement ; puis on trouve des facteurs comme l’institution, le coût, la qualité de l’équipe chirurgicale et support, et son entraide, et au sommet, la qualité individuelle du chirurgien, sa dextérité. Même si on dispose d’abaques connus pour presque toutes les chirurgies, les courbes d’apprentissage peuvent fausser les essais randomisés. Le simulateur peut aider à l’acquisition et accélérer la courbe, avec toutes les limites de la simulation. Le compagnonage est aussi un outil important, de même que les jeux vidéos ; On n’oubliera pas l’importance aussi d’instaurer un feedback vers le chirurgien apprenant, essentiel à sa prise de risque mesurée.
Reste l’information au patient, toujours problématique et mal résolue.
Un bon article couvrant les problèmes à prendre en compte, mais pas de résultats.