Sarkar U, Shojania K., Annual Perspective 2014: Diagnostic Errors. March 2015. AHRQ Patient Safety Network. http://psnet.ahrq.gov/perspective.aspx?perspectiveID=169
Peu d’attention a été donné aux erreurs de diagnostics en comparaison des autres causes d’ EIG. Pourtant le problème est de grande amplieur. L’article de Singh de 2014 (référencé dans la base) cite un chiffre montrant que 5% des adultes US ont eu à subit un mauvais diagnostic. Newman-Toker en 2014 avait aussi montré que 13% des patients qui s’étaient présentés aux urgences dans les 30 jours avant un AVC avaient été victime d’un mauvais diagnostic, dont 1% un diagnostic raté évident d’AVC (Newman-Toker DE, Moy E, Valente E, Coffey R, Hines AL. Missed diagnosis of stroke in the emergency department: a cross-sectional analysis of a large population-based sample. Diagnosis. 2014;1:155-166). Une troisième étude dans un service de traumatologie infantile montre que 8% des décès sont à mettre sur le compte de mauvais diagnostics. (Resler J, Hackworth J, Mayo E, Rouse TM. J Detection of missed injuries in a pediatric trauma center with the addition of acute care pediatric nurse practitioners. Trauma Nurs. 2014;21:272-275).
Les causes de mauvais diagnostics relèvent en premier de facteurs cognitifs (biais de tous ordres, absence de communication / coordination, distractions particulièrement celles associées au téléphone), puis viennent les questions d’organisation, planning, et staff.
Parmi les mesures suggérées, on retrouve l’encouragement à signaler les erreurs de diagnostics et à les analyser, avec une implication plus forte dans l’accréditation individuelle.
Bonne biblio, mais enfonce un peu des portes ouvertes sans donner de solutions innovantes.