Slawomirski L., Fujisawa R., Klazinga N. Measuring patient safety, opening the black box, OECD 2018
Les EIAS surviennent dans tous les systèmes de santé, pèsent sur les patients, et coûtent aux systèmes de santé. Toute action de réduction suppose d’abord des capacités de mesures, mais cette question de la mesure est bien plus difficile qu’imaginé. Il faut une approche multimodale, au minimum appuyée sur trois outils : le signalement, la collecte systématique de données (informatiques) et les PREMS.
Les systèmes de signalement peuvent être conçus de façon variée, obligatoires ou non, mais ils doivent garder leur priorité à l’apprentissage et l’amélioration continue. Ils ne peuvent se développer sans une culture juste. Les plaintes juridiques et leur gestion doivent être traitées séparément du système ‘normal’ de signalement, et ne pas interférer.
Le recueil systématique de données / indicateurs sur la Q & S, et sur les complications (PSIs), le plus souvent basé que l’informatique, servent à une vision globale du risque, avec des éléments de comparaison entre établissement et même nations.
Enfin les PREMS sont incontournables pour prendre en compte le jugement de l’usager.
Evidemment, la mesure ne suffit pas, il faut la compléter par une interprétation robuste et une volonté managériale de changement des pratiques en écho des données recueillies.
Mon avis : décevant sur un sujet aussi sensible. Le rapport de la Health foundation de Vincent et al publié en 2015 est bien meilleur.