Katz S., Hawley S., The value of sharing treatment decision making with patients. Expecting too much? JAMA, 2013, 310, 15, 1559-60
La pression pour adopter une relation de soins plus centrée sur le patient demande du temps au médecin et des efforts particuliers. IL est donc important de s’interroger sur la pratique de cette décision partagée dont on lit habituellement tous les avantages (patient plus engagé dans son soin, satisfaction, etc.), mais rarement les limites. La littérature est notamment assez muette sur les économies de gain et l’amélioration des sur-traitements et de la pertinence des soins quand on met en pratique ces stratégies de décision partagée. Une revue de question de 14 études parues entre 1999 et 2004, portant sur des situations assez diverses de décision partagée, a montré que seulement 5 études montraient une réduction des actes chirurgicaux après partage de la décision. Pourtant, cette revue est citée comme une référence pour justifier la décision partagée. Une autre étude était aussi positive en montrant moins d’hospitalisation pour des patients contactés au téléphone ; les auteurs suggéraient qu’il y avait là un lien direct au partage de l’information, mais d’autres ne lisent dans cette étude que le fait d’une stratégie médicale réajustée par les médecins au téléphone.
IL en va de même du lien (faible entre Décision partagée et sur traitement).
Bonne revue assez critique.