Campbell, G., K. Arfanis, et A. F. Smith. Distraction and Interruption in Anaesthetic Practice . British Journal of Anaesthesia 109, no 5 , janvier 11, 2012: 707‑715.
Cette équipe anglaise a observé une trentaine d’anesthésies (31h20 au total) et constaté 424 distractions et interruptions pour l’anesthésiste (0,23 par minute), quel que soit le moment de l’opération. 22% de ces distractions ont eu des conséquences sur la prise en charge du patient. En tenir compte semble faire partie des compétences de l’anesthésiste (les ignorer, demander de revenir plus tard, préparer les médicaments et les vérifier en amont, être conscient de ses propres émotions…). Une des conclusions est que les anesthésistes ne doivent pas oublier que les interruptions peuvent être réciproques et qu’ils doivent veiller à ne pas interrompre les autres membres de l’équipe…
Une confirmation de résultats déjà connus.