Patel MS, Polsky D, Kennedy EH, et al. Smartphones vs Wearable Devices for Remotely Monitoring hysical Activity After Hospital Discharge: A Secondary Analysis of a Randomized Clinical Trial. JAMA Netw Open. 2020;3(2):e1920677.
80 % des adultes ont un portable qui est capable de tracer l’activité sportive. Les équipements portables, type montres ou équipements spéciaux portés par le corps, sont eux capables de la même chose et de bien plus. L’étude essaie d’évaluer ce qui est le plus pertinent et efficace pour un monitoring sur de longues périodes de 6 mois après sortie de l’hôpital pour des patients fragiles dont il convient de savoir quelle est leur observance d’activité physique.
Essai randomisé conduit par l’université de Pennsylvanie entre janvier 2017 et janvier 2019 sur des patients hospitalisés en médecine, sortis vers leurs domiciles avec une indication de pratique et surveillance de l’activité physique. Les patients sont affectés à un des deux groupes au hasard, chacun rémunéré $50 pour s’enrôler dans l’essai et $50 en plus pour aller au bout de l’expérimentation. Tous les patients sélectionnent leurs besoins de communication associé pour transmettre leurs données, SMS, mail, ou Téléphone).
Au total 500 patients enrôlés, avec un âge moyen de 46,6, 64 % de femmes, 44 % de blancs, 28 % de noirs pris en charge par Medicare et 26 % pris en charge par Medicaid.
Pas de différence pour le taux de décès (5 patients dans le groupe smartphone Vs 7 dans le groupe équipé par des équipements portés), et pour le taux d’abandons (7 pour le Groupe smartphone Vs 12 dans l’autre groupe)
La proportion de patients transmettant correctement leurs données dans le groupe smartphone ne diffère pas de l’autre groupe à 30 jours (86.7 % vs 81.9 %), mais s’avère meilleure à 90j (77.6 % vs 67.6 %) et encore plus à 180j (61.2 % vs 46.5 %).
Le portable s’avère donc un bien meilleur outil pour ces enregistrements et transmissions de données sur l’activité physique des patients en observation de prescription d’activité physique à leur sortie de l’hôpital, même s’il reste vrai que les équipements portés pourraient enregistrer beaucoup plus que l’activité physique, mais, dans ce cas, il restera à évaluer l’intérêt de ce ‘plus de données’ si le prix à payer est la mauvaise observance et la mauvaise transmission sur le moyen terme.
Mon avis : une comparaison intéressante qui confirme la puissance des portables dans le futur des soins de santé.