Le dimanche 22 juillet 2007, une jeune fille de 16 ans voit en urgence vers 23h30 le médecin de garde qui l’adresse aux urgences du centre hospitalier pour une suspicion d’appendicite aiguë.
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Le juge d’instruction chargé de l’enquête désignait deux experts : l’un, chirurgien gynécologue et obstétricien exerçant en libéral et l’autre, réanimateur hospitalier.
Ceux-ci reprochaient au chirurgien : « (…) Des maladresses dans le geste cœlio-chirurgical responsables des plaies de l’artère iliaque primitive, de la veine cave inférieure et de l’intestin grêle, notamment en utilisant une incision sus-ombilicale (et non, sous-ombilicale) pour introduire le trocart ombilical. En effet, cette voie d’introduction ne permet pas de prendre un angle d’attaque de 45 ° car l’ombilic est juste situé sur le trajet du trocart et l’on est obligé de prendre un angle d’attaque vers le bas avec, bien entendu, un risque au niveau des gros vaisseaux.
Surtout, le non-diagnostic des plaies des gros vaisseaux pendant 50 minutes a entraîné un retard dans le traitement de ces plaies vasculaires avec constitution d’un état de choc hypovolémique et d’une défaillance multiviscérale ayant entraîné le décès de la patiente(…) »
Concernant l’anesthésiste, les experts ne s’expliquaient pas : « (…) Pourquoi le diagnostic d’embolie gazeuse avait été posé sur la survenue d’un collapsus avec diminution de la PteCO2 qui était en fait le reflet du collapsus. Cette erreur de diagnostic avec traitement d’une hypothétique embolie gazeuse, avait entraîné un retard dans le traitement des plaies des gros vaisseaux (…) »
L’avocat du chirurgien contestait, textes à l’appui, certaines conclusions des experts, en soulignant, en outre, qu’aucun des deux ne pratiquait la cœlio-chirurgie digestive. Le magistrat instructeur acceptait, alors, le principe d’une contre-expertise qu’il confiait à un spécialiste en chirurgie digestive cœlioscopique et à un anesthésiste-réanimateur, tous deux exerçant en libéral.
Contre-Expertise (juin 2010)
Chargés, par le juge d’instruction, de relever tout dysfonctionnement dans la prise en charge de la patiente, les experts examinaient les 5 points suivants :
1) Concernant l’indication opératoire, ils reprochaient au chirurgien de ne pas avoir demandé une échographie ou un scanner avant de décider d’intervenir : « L’état de l’appendice, tel que décrit dans le compte-rendu opératoire ne semble pas correspondre à une appendicite aiguë ».
2) Concernant l’anesthésie pour la période 11h35- 12h05, elle ne leur paraissait pas critiquable tout en regrettant que : « L’absence de réinjection de curare laisse un doute sur la qualité du relâchement musculaire de la paroi abdominale au moment de la mise en place du trocart ombilical. En effet, compte-tenu de la pharmacologie du Nimbex®, l’injection d’une dose unique de 0,1 ml/kg de ce produit vingt-cinq minutes plus tôt, avait quasiment épuisé ses effets à 12h05 ».
3) Concernant la réalisation de la laparoscopie, ils indiquaient qu’il n’y avait pas d’élément, dans la littérature, pour indiquer ou contre-indiquer la voie d’abord sus-ombilicale. De même, il existait un niveau de preuves insuffisant, pour recommander, d’après la littérature, la pratique systématique d’une laparoscopie ouverte (voir commentaire 1).
4) Concernant le diagnostic d’embolie gazeuse fait par l’anesthésiste, les experts admettaient que « La symptomatologie d’un choc hémorragique pouvait être très difficile à différencier de celle d’une embolie gazeuse » mais « La présence de sang dans la cavité péritonéale aurait dû motiver l’équipe médico-chirurgicale pour une laparotomie, en urgence, afin de traiter, au plus vite, la blessure vasculaire qui aurait été à l’origine de l’éventuelle embolie gazeuse ».
Au total les experts soulignaient : « L’erreur dans le raisonnement médical qui avait fait focaliser les énergies sur l’hypothétique aspiration de bulles de gaz piégées dans les cavités cardiaques au lieu d’entreprendre au plus vite une exploration chirurgicale abdominale ».
5) Concernant le traitement chirurgical des lésions Induites par le trocart de cœlioscopie, ils affirmaient que: « La conduite de l’équipe chirurgicale (chef de service de chirurgie et chirurgien vasculaire) ne souffrait d’aucune critique » et que concernant la réanimation per- et post opératoire : « Tous les moyens avaient été mis en œuvre ».
Tribunal correctionnel (septembre 2012)
D’après les magistrats, « (…) Les fautes du chirurgien, en qualité de chirurgien, chef d’équipe au cours de l’intervention de la patiente étaient caractérisées, en amont par le défaut d’examens d’imagerie préalables, puis par la manipulation certainement maladroite du trocart alors qu’il avait déjà eu des incidents de non rétraction de la lame, puis par une mauvaise appréciation des conséquences de la présence de sang dans la cavité péritonéale et enfin par l’absence de décision consécutive de pratiquer immédiatement une laparotomie (…) »
Déclaré coupable du délit d’homicide involontaire par maladresse, négligence et imprudence, le chirurgien était condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis et à 5 000€ d’amende.
Les constitutions de partie civile des parents, des frères et des sœurs de la patiente étaient déclarées recevables
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