L'enquête nationale et confidentielle sur la mortalité maternelle (ENCMM) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 19 janvier 2010, a eu pour but de rassembler tous les décès maternels afin de tirer des leçons générales sur la qualité des soins.
L'enquête nationale et confidentielle sur la mortalité maternelle (ENCMM) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 19 janvier 2010, a eu pour but de rassembler tous les décès maternels afin de tirer des leçons générales sur la qualité des soins.
Elle a été établie sur une période à la fois récente qui en fait la première enquête de ce genre au cours de cette décennie, et suffisamment longue, de 2001 à 2006.
Elle fait apparaître que si le taux global de mortalité maternelle depuis 2001 a régressé, il s'élève encore à 9,6 pour 100 000 naissances.
Plus des trois quarts des décès se produisent en unités de réanimation ou de soins intensifs. Les causes obstétricales directes dominent très largement (73%), en raison des hémorragies (25%) et des embolies amniotiques (11%).
Il est constaté des disparités significatives selon les régions, selon l'âge ou encore entre population française ou d'origine étrangère.
Mais ce qui marque le plus dans cette enquête, c'est que les hémorragies, les infections et les complications anesthésiques sont en majorité évitables ou présumées telles. Le plus souvent ces morts évitables sont liées à des mesures thérapeutiques inappropriées.
Au total ceux sont 40 morts maternelles par an qui auraient pu être évitées. Peut être plus si l'on retient qu'un tiers des décès n'a pas été soumis à l'enquête faute de dispositions officielles permettant un recueil exhaustif et qu'on ne relève que 20% d'autopsies, pourcentage bien inférieur à ceux des pays anglo-saxons.
Au-delà des chiffres, cette enquête se poursuit par des considérations cliniques et surtout les recommandations du Comité national d'experts sur la mortalité maternelle.
Elle a été établie sur une période à la fois récente qui en fait la première enquête de ce genre au cours de cette décennie, et suffisamment longue, de 2001 à 2006.
Elle fait apparaître que si le taux global de mortalité maternelle depuis 2001 a régressé, il s'élève encore à 9,6 pour 100 000 naissances.
Plus des trois quarts des décès se produisent en unités de réanimation ou de soins intensifs. Les causes obstétricales directes dominent très largement (73%), en raison des hémorragies (25%) et des embolies amniotiques (11%).
Il est constaté des disparités significatives selon les régions, selon l'âge ou encore entre population française ou d'origine étrangère.
Mais ce qui marque le plus dans cette enquête, c'est que les hémorragies, les infections et les complications anesthésiques sont en majorité évitables ou présumées telles. Le plus souvent ces morts évitables sont liées à des mesures thérapeutiques inappropriées.
Au total ceux sont 40 morts maternelles par an qui auraient pu être évitées. Peut être plus si l'on retient qu'un tiers des décès n'a pas été soumis à l'enquête faute de dispositions officielles permettant un recueil exhaustif et qu'on ne relève que 20% d'autopsies, pourcentage bien inférieur à ceux des pays anglo-saxons.
Au-delà des chiffres, cette enquête se poursuit par des considérations cliniques et surtout les recommandations du Comité national d'experts sur la mortalité maternelle.