Sandman L. Munthe C. Shared decision-making and patient autonomy Theroretical Medicine and Bioethics, Volume 30, Number 4, 289-310
La décision médicale partagée est souvent vue comme un graal de la relation médecin patient. L’idée est que ce partage sert l’autonomie du patient. Mais cela n’est guère démontré concrètement. Différentes formes de décision partagée sont discutées dans l’article en fonction de 5 dimensions de l’autonomie du patient (1) l’autoréalisation du traitement (2) la satisfaction des préférences (3) l’auto-orientation dans l’offre médicale (4) l’autonomie de la personne (5) l’acquisition d’une autonomie graduelle dans la pathologie. Il est argumenté de façon théorique que ces dimensions, considérées individuellement ou de façon groupées, sont facilitées au mieux par le modèle de décision partagée portant sur une discussion rationnelle laissant le choix au patient sur la base d’une explication approfondie des enjeux médicaux (shared rational deliberative patient choice) soit par le modèle de décision conjointe reposant sur la recherche d’un consensus éclairé (joint decision). Si ces deux modèles s’avèrent non applicables, le troisième modèle préservant au mieux l’autonomie du patient est le modèle du meilleur compromis professionnel médical préservant encore les intérêts du patient (professionally driven best interest compromise )
Intéressant mais la démonstration n’est pas si convaincante (jugement d’experts).