Prentice JC, Bell SK, Thomas EJ, et al Association of open communication and the emotional and behavioural impact of medical error on patients and families: state-wide cross-sectional survey BMJ Quality & Safety Published Online First: 20 January 2020. doi: 10.1136/bmjqs-2019-010367
Contacts téléphoniques 2018 avec un panel représentatif de 253 patients ayant été objet d’une déclaration d’erreur médicale dans la base de déclaration du Massachusetts aux USA et d’une information au patient.
Le temps écoulé depuis l’erreur a été codé en trois périodes : moins de 1 an, un à deux ans, de 3 à 6 ans.
L’entretien était guidé par 6 questions sur les impacts à distance de cet évènement et de la façon dont il a été divulgué et expliqué au patient.
Sur le groupe de patients dont l’erreur remonte à 3 à 6 ans, 51 % rapportent encore un impact émotionnel, 57 % disent adopter des comportements persistant d’évitement des professionnels et des lieux qui ont été associés à l’histoire, et 67 % ont une perte de confiance dans le système médical. Un meilleur niveau estimé de communication et d’explication orale après l’erreur s’associe à moins de tristesse à distance, moins de dépression, moins de sentiments d’être ‘abandonné’. La qualité de l’information reçue sur l’erreur est d’ailleurs directement associée au maintien de la relation avec le médecin fautif après l’évènement, mais pas à la perte de confiance dans le système qui reste élevée dans tous les cas, même après une bonne explication de l’évènement.
Les auteurs concluent que l’expérience de l’erreur médicale laisse une trace importante dans la mémoire du patient et dans sa relation au système médical, qui ne s’efface que très peu avec le temps.
Pas surprenant mais utile à constater