Fin mai 2010, une femme de 67 ans est adressée par son médecin traitant à un gastroentérologue pour des douleurs abdominales mal systématisées.
Au décours de cette dernière intervention, un examen TDM abdomino-pelvien met en évidence une hernie ombilicale à contenu graisseux (collet de 13 mm) et une hernie du flanc droit à contenu digestif (collet de 20 mm).
Assignation du médecin traitant par la patiente pour obtenir l’indemnisation de son préjudice (janvier 2012).
Expertise (juillet 2012)
L’expert, médecin généraliste exerçant en libéral, relevait que : « (…) Le médecin traitant de la patiente avait commis trois erreurs distinctes et successives :
Par ailleurs, l’expert soulignait que : « (…) Le médecin de garde n’avait pas non plus établi le diagnostic d’abdomen aigu, mais avait prescrit des examens biologiques et conseillé d’appeler le médecin traitant dès le matin (…) ».
Tribunal de Grande Instance (avril 2014)
Se fondant sur le rapport d’expertise, les magistrats condamnaient le médecin traitant à indemniser les préjudices subis par la patiente. En effet, ils estimaient ce praticien responsable des conséquences dommageables des soins que celle-ci avait reçus entre les 20 et 24 août 2010.
Indemnisation de 92 00 € dont 70 000€ pour les organismes sociaux.
Sur le site de La Prévention Médicale, il est possible d’accéder à une vingtaine d’articles internationaux consacrés aux erreurs de diagnostic, parus depuis 2004 et à leur analyse détaillée :
Lire la revue de questions "Fréquence des erreurs et retards de diagnostic"