L’annonce d’un événement grave associé aux soins est une obligation dans les quinze jours qui suivent la découverte de celui-ci[1].
Pour autant cette situation, qui requière un équilibre entre professionnalisme, empathie et humanité, est souvent difficile à gérer.
En plus de la difficulté d’annoncer une mauvaise nouvelle, le professionnel doit parfois gérer son propre sentiment de culpabilité.
Peu de professionnels ont été préparés dans leur cursus de formation à ces situations. Certains professionnels développent des attitudes justes de manière naturelle quand d’autres sont beaucoup moins à l’aise.
Cette grille propose une auto-évaluation de l’aisance individuelle à faire face à cette situation ou sentiment d’efficacité personnelle[2].
Si majoritairement votre curseur est en dessous de 5 vous bénéficieriez avantageusement d’une aide :
Exemple : Quel(s) type(s) d'événement(s) indésirable(s) faut-il annoncer ?
Faites la moyenne de vos points :
[1] Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
[2] Le sentiment d'efficacité personnelle dans l'apprentissage et la formation : quel rôle joue-t-il ? D'où vient-il ? Comment intervenir ? B. Galand, M. Vanlede. Savoir 2004/5 hors-série, page 91 à 116.