Shi M., Zhang H., Huang S., Zhang M., & Hu X. (2023). Improving the Quality of Maternity Care : Learning From Malpractice. Journal of Patient Safety, 19(4), 229.
Une étude Chinoise sur les plaintes et compensations financières en obstétrique basée sur les données nationales du service de santé chinois. Les données recouvrent la période de 2013 à 2021.
Au total, 3 441 dossiers de plaintes en obstétrique compensés à hauteur de $139 875 375. Le maximum de plaintes remonte à 2017, puis a décliné depuis. Sur les 2 424 hôpitaux poursuivis, 8,3 % (201) étaient classés comme à risques, pour la multiplication des poursuites dont ils étaient l’objet.
Les décès représentent 53,6 % des cas, les complications sans décès 46,6 %. Le plus commun des cas était la mortalité infantile à l’accouchement (29,8 % des cas).
L’indemnité globale est en moyenne supérieure pour les décès que pour les blessures (mères et enfants cumulés), mais cette donnée globale masque des réalités différentes puisque dans le détail le handicap est mieux indemnisé que le décès chez le nouveau-né. Les erreurs anesthésiques, au demeurant rares (1,4 % du total des plaintes) sont les erreurs les plus chères et les mieux indemnisés.
Les causes principales sont classiques, liées aux erreurs pendant le travail, à la surveillance à la naissance, aux césariennes. Les hôpitaux du centre de la Chine et les hôpitaux secondaires sont les plus exposés.
Au total, on retrouve les chiffres déjà connus du reste du monde. La chine ne fait pas exception, y compris dans la recherche de compensation de la part des victimes.
Anecdotique et en même temps signe d’une mondialisation des approches de sécurité du patient.