La pratique occasionnelle d’une activité présente un risque accru d’erreurs. Un entraînement ou une mise à jour régulière des connaissances et des compétences du praticien vétérinaire est dans ce cas absolument nécessaire. La levée du doute auprès d’un confrère plus expérimenté peut être salutaire.
Un vétérinaire soigne une jument pour fourbure.
Il prescrit une spécialité orale à base de phénylbutazone.
Au retour de sa visite, discutant avec une consœur associée à la clinique, il réalise que le médicament n’était pas adapté, compte tenu de la destination bouchère de l’animal.
Il appelle son client pour lui suggérer d’utiliser un autre médicament, à base de méloxicam. Il n’annule pas sa prescription initiale pour autant, ne reprend pas le médicament délivré et ne réalise pas de nouvelle prescription écrite.
Le propriétaire n’a pas bien compris le message du praticien, il administre le premier traitement prescrit.
Le propriétaire réalise ensuite qu’il ne pourra pas faire abattre sa jument, laquelle n’a pas de valeur marchande autre qu’en boucherie.
Cela donne lieu à un recours en RCP. Le client est indemnisé. La jument pourra ainsi mourir de mort naturelle.
Il s’agit néanmoins d’un événement indésirable lié aux soins, l’objectif d’utilisation de l’animal étant contrarié par le médicament administré.
Liens utiles
> "Résumé des caractéristiques du produit" (Equipalazone) - anses
> "Exclusion consommation & abattage" - ifce