Excuse au patient (après erreur)

Le réseau des hôpitaux des Veterans a lancé une étude bilan de ses propres pratiques d’annonce d’un dommage associé aux soins. Le réseau est plutôt considéré comme un précurseur dans le domaine (premiers protocoles datant de 1987) et plutôt comme ‘un bon élevé’ dans ses pratiques. La politique de transparence avait été justifiée à la fois pour des questions éthiques et pour ‘déminer’ les plaintes. Sur ce dernier plan, les résultats sont loin d’être tous convergents ; les gains apparaissent nuls ou modestes dans plusieurs études, mais le simple fait d’être plus éthique justifie largement cette pratique tan les préjudices d’image et de confiance peuvent être importants. Les Vétérans suggèrent d’annoncer au patient trois catégories d’EIG : cliniques, institutionnels, et systémiques.
L’audit réalisé montre que la pratique est loin d’être aussi bonne que la réputation du réseau ne le laisse penser. La méthode a consisté à comparer des évènements analysés en RMM en 2009 et 2010 dans 7 hôpitaux et leur fréquence d’annonce officielle au patient. 45 RMMs enregistrées, seulement 13 avec des patients informés sur l’évènement analysé. Des questionnaires ont été adressés aux participants de ces commissions pour comprendre le pourquoi de ces non informations. Seulement 13 professionnels ont répondu (sur 41). Ils connaissent tous les consignes, mais la première crainte est que l’évènement sorte de l’hôpital avec un préjudice d’image pour eux, ils disent aussi ne pas arriver à être assez sûr de leur conclusion pour en parler correctement au patient, et ils doutent de l’appui de leur hiérarchie, et des conséquences juridiques.